Dans "Vieni via con me", Roberto Saviano et Fabio Fazio se répondent sur le thème "je quitte l'Italie / je reste en Italie, parce que... "
Leur échange m'a inspiré ces réflexions:
Leur échange m'a inspiré ces réflexions:
Je pars parce qu'ici trop de choses me rappellent des douleurs
Je reste parce qu'ici tant de choses me relient au passé
Je pars parce que j'ai des envies d'ailleurs
Je reste parce que j'aime être ici
Je reste parce que j'aime être ici
Je pars pour relever de nouveaux défis
Je reste parce qu'ici ma vie est déjà un défi
Je reste parce qu'ici ma vie est déjà un défi
Je pars pour me rapprocher de mes amies
Je reste pour les amies qui sont ici
Je reste pour les amies qui sont ici
Je pars pour aller enseigner ailleurs
Je reste parce que j'enseigne avec passion ici
Je reste parce que j'enseigne avec passion ici
Je pars parce que l'évolution politique ne me plaît pas
Je reste parce qu'il faut continuer à le dire
Je reste parce qu'il faut continuer à le dire
Je pars parce qu'ici je n'ai plus de famille
Je reste parce que chaque fibre me relie à ce pays
Je reste parce que chaque fibre me relie à ce pays
Adrienne
C'est incroyable comme ça évoque beaucoup : merci.
RépondreSupprimerEn apprenant la catastrophe au Japon, je me suis interrogée sur mon attitude si j’habitais Tokyo. Partir ou pas ? Même question pour l’avènement d’une dictature, ou le déclenchement d’une guerre. Relever le défi du départ, ou de la résistance ?
RépondreSupprimerPartir ou rester, « parce que » n’est plus la raison.
Merci Adrienne, de nous rappeler la question.
merci à vous deux pour ce commentaire qui me fait très plaisir
RépondreSupprimerOui, le premier, celui sur les amis, l'avant-dernier... chacun y trouve son compte, je pense. Un jour ou l'autre, je pense, chacun de nous est confronté à cette stéréo schizo - et il faut bien choisir...
RépondreSupprimerBravo pour l'avoir aussi bien dit.
Partir, revenir,
RépondreSupprimer"ça doit être bien, d'être de quelque part,
d'en partir et puis d'y revenir,
quand on est de nulle part....."
chantait François Beranger, dans les années 70
merci, Galm
RépondreSupprimerjoli blog aussi que le vôtre!
aha, Anonyme... "être de quelque part" me fait penser à Brassens et à son "être né quelque part", ce qui a des relents assez différents ;-)
RépondreSupprimerpar contre je ne connais pas François Béranger, faudra que je me renseigne...
merci à vous!