Film 1 : 
Intérieur jour. Le médecin se
gratte la tête en regardant les analyses du patient. Ce dernier a l’air de plus
en plus inquiet. 
– C’est grave docteur ?
Le médecin arrête la question
intruse d’un geste de la main et d’un claquement de langue très docte. Il
décroche son téléphone.
– Mademoiselle ? Vous pouvez
demandez aux labos Duschmoll s’ils ne se sont pas trompés dans l’analyse de M.
Dupont ? Parce que sinon…moi…
Le patient est terrifié. Le
médecin se lève, se masse l’épaule  avec
une grimace de douleur et dit au patient :
– Je sais pas ce que j’ai, j’ai
du me claquer un muscle ou un truc comme ça au tennis, je vous dis pas, je
déguste !
            (Indice :
J’adore cette scène. J’y pense presque tous les jours ou à chaque fois qu’un
petit bobo se rappelle à moi pendant que j’annonce à mes patients qu’il faut
leur faire trois pontages !!! A côté de ce film, « Les Petits
Mouchoirs », il peut aller se rhabiller…)
            Film
2 :
            Intérieur
nuit. Un américain obèse, verre d’alcool à la main, du bourbon probablement,
cigare de l’autre, enlace le héros d’un bras que l’on sent étouffant et lui
déclare d’un ton péremptoire :
            – One
Word ! Just one word ! Plastics ! Do you hear me ?
            – Yes, M. R….(je ne vous mets
pas le nom, faut pas déconner…)
            –
Plastics !
            (Indice :
Le dernier de mes fils s’appelle Benjamin. On l’appelle Ben. A cause de ce
film. Fastoche, non ?)
            Film
3 : 
            Intérieur
jour. Deux de nos héros sont tout de noirs vêtus. Dans un large sourire, l’un
deux s’adresse à une secrétaire chef en lisant un papier.
            – I am
Misteure. Smiss et zis ize Misteure Wesson. We vante tou spique to ze
presidente ove yorre compagnie. I ame choure in eu fiou minute, he will bi
abeul tou si usse !
            – Tu parles
anglais toi ?
            –
Ouais !
            – T’a
appris où ?
            – A
l’école !
            – T’es allé
à l’école ?
            –
Ouais ! Jusqu’en cinquième ! 
            (Je peux
vous faire tout le film par coeur. C’est très pénible pour les gens qui le
regardent avec moi…Il y a aussi la seule chanson de Johnny Halliday que je
tolère…bien obligé !)
            Et deux
p’tits, pour la route (même « jeune » réalisateur que je vénère
autant que certains écrivains !!!): 
            Film
4 : Un café de banlieue. Intérieur nuit. « Il danse bien
Denis ! »
            Film
5 : Une cour de lycée. Extérieur jour. « L’homme descend du singe.
Tomasi ne descend pas du panneau de basket ! » 
A VOUS DE JOUER
(C’est
vrai quoi ! Pas toujours aux mêmes de bosser…)