Je soussigné Albert LETERRIER, officier de police judiciaire, déclare recueillir ce jour le 22022002, à Longuefeuilles (France) la déposition-générique de toutes les jeunes épouses-génériques (et assimilés), plainte valant pour toute forme de relation intime entre adultes consentants, de même sexe ou non, l'un des deux étant le représentant de la jeune épouse.
La jeune épouse générique, parfois à l'unisson du jeune époux générique (et assimilé, si même sexe, l'un des deux le représentant) déclare être la victime de la belle-mère générique, chaque fois que la relation du jeune époux générique à sa mère vient s'immiscer insidieusement et intensément dans ce qu'ils vivent ensemble, causant des dégâts allant de la simple gêne à la rupture définitive.
La déposante allègue la possibilité d'une telle intrusion à une fréquence quotidienne pouvant aller jusqu'à une notion de permanence pour les victimes les plus exposées.
La déposante souhaite voir mentionnée la difficulté de qualification du crime suivant le niveau de conscience de cette intrusion chez les parties en présence; il lui apparaît ainsi difficile d'évaluer le degré de responsabilité des acteurs de la relation ( la déposante va jusqu'à mettre en balance la notion d'intention, indispensable selon elle pour qualifier le crime). Elle nous signale qu'il est complexe dans la plupart des cas de déterminer si les victimes sont uniquement les jeunes épouses, les jeunes époux et/ou les belle-mères et assimilés, mais ne souhaite pas pas se faire le porte-parole de ces dernières (je cite « faut quand même pas déconner, on doit bien en trouver une poignée pour les défendre, mais moi, je suis la générique, pas le cas particulier. »).
Décidément intéressée par le droit, la jeune épouse générique (et assimilés) estime irrecevable la défense de la belle-mère générique qui consiste à culpabiliser les époux (et assimilés) sous prétexte qu'elle aurait fait le cadeau de la vie au jeune époux (je cite encore: « Cadeau? Tu parles, qui peut savoir qui est le cadeau, l'enfant, le parent, la vie? Et cadeau pour qui? Elle le sait, elle, si c'est un cadeau la vie, et si son fils c'est un cadeau? »). Il est même envisagé de réfuter l'argument comme circonstance atténuante, si l'affaire devait être portée au tribunal.
En guise de conclusion de cette déposition , la jeune épouse générique (et assimilés) tient à ce qu'il soit mentionné le fait que « si elle ose franchir le pas en poussant la porte de ce commissariat et en s'asseyant face à moi » (citation), LETERRIER Albert opj de son état, c'est pour qu'enfin peut-être, le crime parfait (« puisque quasi-constant et négligé voire ignoré, parfois volontairement » citation, encore) de toutes les belles-mères génériques soit connu de tous, et pour qu'enfin chacun puisse prendre ses responsabilités et fasse du mieux possible pour réduire au minimum le préjudice subi par la relation intime entre adultes consentants.
Fait à Longuefeuilles, le 22022002.