dimanche 30 mai 2010
Du neuf avec du vieux (Ex. n°13, 11) - par Gilda F.
Enoncé de l'exercice n°13
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NB : Ceci est le dernier envoi que j'ai reçu. Si vous m'avez envoyé un essai d'exercice 13 mais ne l'avez pas vu publié, et si je ne vous ai pas annoncé que je ne le publiais pas, alors je ne l'ai peut être pas reçu. Renvoyez-le moi. MW
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Michel Houellebecq « La possibilité d'une nausée élémentaire »
Dans une petite ville du sud de la France, Arnaud Depardieu est venu se retirer après une vie consacrée au tourisme (sexuel). Il écrit désormais un mémoire sur Les Mémoires de Chateaubriand. Cependant, sous l'apparence d'une vie désormais rangée, il se passe des trucs (glauques). Il ne parvient même plus à nommer une chatte une chatte. C'est dire.
Katherine Pancol « La peau des larmes du chagrin des crocodiles verts »
Délaissant sa femme, un antiquaire belge part en Afrique faire fortune dans le commerce des défenses de crocodiles. Elle profite de son temps libéré pour écrire un roman tout en repassant un vieux mouchoir en tissu qu'il lui avait laissé. À mesure que le livre s'écrit, le mouchoir rétrécit. Quant aux crocodiles, ils mangent.
Philippe Djian « Filles en fleurs. Impardonnables »
Francis, écrivain ami du grand Bergottounioux, soigne à Balbec auprès de madame Swann le chagrin inconsolable que lui a laissé en héritage sa femme disparue. Mais leur fille Alice part pour le pays des merveilles et la jeune Albertine séduit Bergottounioux, ce qui fout le bazar relativement à son épouse Andrée. Les deux hommes s'en vont seuls à Biarritz comme ça un point c'est tout et ils peuvent se coucher de bonne heure. Peinards.
Marc Lévy « Vingt ans après le premier jour de la prochaine fois »
(suite des « Trois moustiquaires du lit de la première nuit »)
C'est l'histoire de quatre amis et d'une grande demoiselle qui s'étaient séparés puis qui se retrouvent pour donner un coup de main à la Reine d'Angleterre. Mais l'un d'entre eux est un fantôme (dans un placard).
Christine Angot « Aimez-vous le Brésil rouge ? »
Une belle Mathilde quoi qu'un peu molle se laisse séduire par Doc Julien, rappeur de sa banlieue très calé en latin. Mais Christine arrive qu'il sodomise malgré ses protestations (ou pas). Finalement ils n'ont pas d'enfants et Mathilde part au Brésil réfugier son chagrin.
Amélie Nothomb « L'hygiène de l'Assommoir »
Gervaise arrive au Japon accompagnée de son homme, Robert et de leurs deux enfants. Déconcerté par leur nouvelle vie difficile, il préfère vivre en son nom propre. Elle rencontre alors Mori-San, ouvrier blanchisseur, et qui lui donne un enfant. Alors qu'une existence enfin sereine pourrait les attendre il tombe dans une cuve de produit nettoyant. Tout devient prétexte à taches.
Bernard-Henry Lévy « Une absence de bagage pour le pacifiste »
Dans ce roman autobiographique, BHL confesse son inculture et avoue l'étendue de ce qu'il devait à ceux qui assuraient sa documentation. Il démontre que c'est grâce à eux qu'il a pu jusque-là si efficacement militer pour la paix.
Bernard Werber « Les misérables petites fourmis travailleuses »
Dans une ruche à fourmis, celles qui sont là pour faire tout le boulot et ont à peine de quoi manger cessent de se contenter des pauses pour faire la causette et décident de se révolter. Elles vont toutes se faire massacrer par la garde rapprochée de la reine et le chat vert. L'une d'elle parvient néanmoins à se réfugier dans un val géant. Par dessus le marché elle tombe amoureuse. Y en a qui ont de la chance.
Jean-Christophe Rufin « Le rouge brésil et le noir argentin »
Une belle Mathilde quoi qu'un peu molle se laisse séduire par Doc Julien, rappeur de sa banlieue très calé en latin. Ils ont deux enfants et se préparent à émigrer au Brésil. Mais Doc Julien se fait arrêter parce qu'il n'avait pas ses papiers ni l'air d'une identité nationale et Mathilde se suicide en apprenant la nouvelle. Les enfants partent donc seuls à la conquête du pays nouveau. Courageux.
Frédéric Beigbeder « L'étranger français »
C'est un français mais comme il a perdu ses papiers (1) et fumé une ligne de coke sur le chapeau d'une peste, il passe une nuit au poste pris pour un ressortissant algérien. Les pages les plus intéressantes ont été censurées.
(1) semblable mésaventure concerne également le Doc Julien du livre de Jean-Christophe Rufin « Le rouge brésil et le noir argentin » ; thème récurrent de la rentré littéraire 2010 en France, sans que l'on sache pourquoi.
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Il est à noter que « Pourquoi pas le Brésil rouge ? » a été attaqué pour plagiat
du « Rouge brésil et noir argentin », compte tenu de points communs flagrants dans l'intrigue.
Christine A. s'en est défendue par cet argument imparable :
- Vos gueules c'est ma vraie vie.
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Tout est bien Gilda!
RépondreSupprimerEt à propos de Katherine Pancol, je ne peux que vous faire part de la postface qui vaut son pesant de cacahuètes, Marc et tous les lecteurs apprécieront! Un truc drôle pareil, il ne faut pas passer à côté, surtout sur ce blog :
"Un écrivain, c'est un mur avec deux grandes oreilles et un oeil de cyclope. Écrire, c'est écouter, observer, renifler, devenir marronnier, abat-jour ou toile d'araignée. Tendre l'oreille, le regard, le pif, faire le vide en soi pour que la vie s'y engouffre et dépose se salluvions..."
Alors, vous êtes contents avec toutes ses métaphores hein!! Ah, je vous l'avais dit, c'est du grand art. Et ça se vend très bien, c'est ça le plus triste.
Marc Lévy « Vingt ans après le premier jour de la prochaine fois »
RépondreSupprimerJ'adore !!
Que de mystère , de brouillard , on s'y perd !! Quel bonheur ! De la grande littérature , on le sent !!