Quel âge as-tu ?
56 ans
As-tu déjà publié des textes (publié : donné des textes à lire à des
inconnus via un éditeur, une revue, un site, un blog) ?
Sur un blog
proposant des ateliers d’écriture, sur des sites de concours de nouvelles, dans
un recueil d’atelier d’écriture. J’ai aussi soumis un roman à 5 éditeurs, qui
l’ont refusé.
Les as-tu publiés sous ton nom ou sous pseudo ?
Sous des
pseudos différents.
Si tu portes un pseudo peux-tu dire pourquoi et ce qu’il représente pour
toi ?
Ils me servent à me cacher, je ne me reconnais pas (encore) en écrivain, à
peine en écrivant.
Et des pseudos différents, car je ne sais pas encore quel auteur je veux
être.
Combien de textes as-tu publiés ? (préciser : poésie, nouvelles,
récits, articles, romans, etc. Ne donne pas le titre, seulement le nombre
approximatif.)
Une douzaine, peut-être. Des nouvelles, des récits et un roman.
Quel genre de textes as-tu écrits sans jamais vouloir les faire lire ?
Des trucs trop perso.
Quel genre de texte aimerais-tu écrire et publier ?
Un roman, avec un style original. Avant tout, des personnages, des
sentiments, des relations humaines, de la vraie vie, quoi ! Mais pas de la
feel-good littérature, je déteste ce courant actuel.
Si tu n’as jamais publié, peux-tu expliquer pourquoi ?
Quand as-tu commencé à écrire ? À quel âge ?
J’ai toujours eu envie d’écrire, mais je ne l’ai réellement fait que depuis
un an et demi.
Y a-t-il eu une raison précise, un facteur déclenchant ?
Un vrai choc. La découverte d’un blog qui m’a fait lâcher plein d’émotions
que j’avais enfouies au fond de moi. J’ai eu instantanément envie-besoin
d’écrire. Et de partager.
Qu’est-ce que tu écrivais au tout début ?
Des anecdotes de ma vie, celles qui avaient donné naissance à ces émotions.
Sur quoi écrivais-tu ? (Ta main, un cahier, du papier libre, un
ordinateur… ?)
Premier jet sur un bout de feuille de papier, mis en forme sur
l’ordinateur.
Est-ce que tu lisais beaucoup à cette époque ? Et quel genre de
livres ?
Dès
l’enfance, j’ai englouti les classiques de la littérature française, les romans
de science-fiction ou d’heroïc fantasy,
les policiers, j’ai eu une période roman historique. Actuellement j’aime les
« romans divers », contemporains ou pas. Il y a tant de livres que je
n’ai pas lus !
Qu’est-ce que le fait d’écrire t’apportait à l’époque ?
Cela m’occupe ! Je me fais plaisir tout en améliorant mon estime de
moi. Je n’en reviens pas d’avoir réussi à écrire un roman, même mauvais !
Est-ce que tu faisais lire ce que tu écrivais à tes proches ?
Quelle pensée folle ! Il me faudrait une audace inouïe, que je n’ai
pas.
Si oui, comment est-ce que c’était perçu par ton entourage ?
Quel est le premier texte que tu aies considéré comme
« achevé » ? (Ou dont tu te sois senti fier) ?
Un texte paru sur le web, une pure fantaisie écrite sur la plage, courte
nouvelle poético-surréaliste. Il était question d’un ciel orange et de poissons
qui dansent sur leurs petites jambes. Peut-être un abus de rosé ?
À l’époque où tu as commencé à écrire, qu’est-ce que c’était pour toi, un
« écrivain » ?
Un être
merveilleux, un magicien, capable de faire rêver, partager des émotions,
susciter des envies. Quelqu’un capable de donner la vie, à des personnages et
aux lecteurs.
T’es-tu jamais mis(e) à penser qu’écrire pouvait devenir ton métier ?
Si oui, quand et pourquoi ? Sinon, pourquoi ?
A 19 ans, j’avais un difficile concours à passer, j’ai pensé que si je le
ratais, je deviendrais écrivain. J’ai réussi.
Aujourd’hui, quel genre de texte écris-tu ?
J’ai commencé un deuxième roman.
Depuis que tu écris, quel genre de texte (ou d’activité d’écriture) t’a
apporté le plus de satisfaction, de plaisir, de fierté ?
Tous. Du moment que je termine le texte. J’en abandonne parfois.
Depuis que tu écris, quelles ont été les principales frustrations que t’a
values l’écriture ?
Quand je passe des heures à procrastiner sur le web, prétendument pour me
documenter. Je m’en veux terriblement (en ce moment, par exemple)
Questions complémentaires posées par les
répondant. e. s à ce questionnaire (tu es invité. e à ajouter la tienne)
Comment prends-tu les critiques, conseils et
éventuelles modifications apportées par l’entourage qui a lu ton texte ? (Anonyme,
26 ans)
J’ai été contente des 2 lignes de commentaires qui
accompagnaient le refus des éditions Héloïse d’Ormesson.
Comment te sens-tu quand tu écris ? L’écriture
est-elle une souffrance ou une facilité ? (Didier
Austry)
J’oscille entre une grande satisfaction des lignes
écrites et le désespoir de ma médiocrité.
Que manque-t-il à ton écriture pour qu’elle devienne
des livres imprimés ? (Lyjazz)
La magie des
mots et une vraie histoire. Tout, quoi !
Quelle est ta contrainte préférée ? (Stern)
La régularité de l’effort.
Dans quel contexte écris-tu le mieux ? Et au
contraire, dans quel contexte souffres-tu en écrivant ? (Bonnie
Parcoeur)
Seule dans la maison. Mais peut-être n’est-ce qu’un
faux prétexte à ne pas écrire plus.
Peut-on perdre le goût de l’écriture ? (Elise
Marcende)
Bien sur, écrire m’est un effort qui engage toute ma
personne
Que vois-tu dans ta bibliographie d’ici quinze
ans ? (Jack Parker)
Je ne me projette pas ainsi.
As-tu besoin de penser à quelqu’un (pas forcément toujours le/la même) lorsque tu écris ? (S., bientôt 47 ans)
As-tu besoin de penser à quelqu’un (pas forcément toujours le/la même) lorsque tu écris ? (S., bientôt 47 ans)
Désolée,
mais je ne comprends pas cette question.
T’arrive-t-il
de t’imaginer lauréat(e) d’un prestigieux prix littéraire ? (Daisy)
Non,
j’adore rêver mais je suis aussi réaliste.
Si demain un éditeur vous proposait de publier l’un de vos écrits, ce
serait lequel ?(Plume vive)
Actes Sud à cause de Laurent Gaudé, Alice Ferney, Paul Auster et Claudie
Gallay.
Quel est le texte le plus
difficile que tu as écrit ? (Jérôme Tournadre)
Un hommage
pour des obsèques.
As-tu un site/blog où l’on peut te lire ou, à défaut, trouver les titres de
tes textes publiés ? Si oui, donne son nom et indique par quel texte tu aimerais
qu’un visiteur qui ne te connaît pas lise avant tout autre. Sinon, merci
d’avoir partagé.
Oui, mais
non, je me suis beaucoup dévoilée ici, cela ne m’a été possible que par
l’anonymat.
J’adore
fréquenter ces blogs d’écrivains, tout en étant stupéfaite par leur impudeur.
Connaitre les auteurs me semble parfois détourner le lecteur de
l’essentiel : le livre !
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