Quel âge as-tu ?
20 ans.
As-tu déjà publié des textes
(publié : donné des textes à lire à des inconnus via un éditeur, une
revue, un site, un blog) ?
Non.
Les as-tu publiés sous ton nom ou sous
pseudo ?
Si je publie un jour, ce sera sous mon nom.
Si tu portes un pseudo peux-tu dire
pourquoi et ce qu’il représente pour toi ?
J’ai un pseudo mais il ne représente pas la personne que je suis quand
j’écris.
Combien de textes as-tu publiés ?
(préciser : poésie, nouvelles, récits, articles, romans, etc. Ne donne pas
le titre, seulement le nombre approximatif.)
Aucun à ce jour.
Quel genre de textes as-tu écrits sans
jamais vouloir les faire lire ?
Des journaux intimes, des lettres à moi-même, des pensées et des réflexions
que je ne peux avoir qu’à l’écrit. Et certains débuts de récits divers, qui
peuvent être très crus, sur un ton dur.
Quel genre de texte aimerais-tu écrire
et publier ?
Des romans, des fictions, des récits.
Si tu n’as jamais publié, peux-tu
expliquer pourquoi ?
Je n’ai jamais achevé les textes que j’ai commencés, et j’estime aussi que
certains de ces textes ne conviendraient pas à la publication. J’écris avant
tout pour moi, la publication serait très secondaire et arriverait un peu après
la bataille, ce n’est pas ce que je recherche d’abord dans l’écriture.
Quand as-tu commencé à écrire ? À
quel âge ?
J’écris depuis au moins 6 ans, je devais avoir 13 ou 14 ans, j’étais au
collège.
Y a-t-il eu une raison précise, un
facteur déclenchant ?
Le besoin de mettre par écrit des choses que je ne pouvais exprimer
autrement, que ce soit ce qui se passait dans mon quotidien ou des inspirations
données le plus souvent par des rêves que j’ai fait.
Qu’est-ce que tu écrivais au tout
début ?
Au tout début, un journal intime.
Sur quoi écrivais-tu ? (Ta main, un
cahier, du papier libre, un ordinateur… ?)
Toujours sur du papier, cahier ou feuille volante, peu importe, toujours à
la main.
Est-ce que tu lisais beaucoup à cette
époque ? Et quel genre de livres ?
J’ai lu beaucoup de livres jeunesse à ce moment-là, souvent dans des
univers fantastiques ou de science-fiction. J’ai aussi beaucoup lu Amélie
Nothomb et des écrivains japonais, j’aime leur style décalé et parfois
impossible à comprendre.
Qu’est-ce que le fait d’écrire
t’apportait à l’époque ?
Le fait d’écrire m’apportait, et m’apporte toujours, de me canaliser et
d’exprimer mes émotions, ce que j’ai toujours eu du mal à faire en dehors de
l’écriture. Et aussi de capter certaines idées qui me passent par la tête et
que je risque d’oublier.
Est-ce que tu faisais lire ce que tu
écrivais à tes proches ?
J’ai déjà fait lire quelques débuts d’histoire à ma famille et mes amies,
mais seulement celles que j’estime pouvoir être lues, que ce soit par leur
qualité ou par leur registre.
Si oui, comment est-ce que c’était perçu
par ton entourage ?
Ma famille était fière, mais la réaction la plus surprenante pour moi a été
de retrouver, dans un de mes cahiers, une lettre de quelqu’un qui avait lu par
hasard une de mes histoires « cachées », que personne n’avait lu
jusqu’à lors, et cette lettre anonyme m’a beaucoup marquée.
Quel est le premier texte que tu aies
considéré comme « achevé » ? (Ou dont tu te sois senti
fier) ?
Rien d’achevé encore, malheureusement, mais j’ai écrit quelques textes qui
sont ceux pour lesquels je me dis qu’un jour, je pourrai les finir et peut-être
les publier, et qui sont ceux que j’ai envie de travailler le plus.
À l’époque où tu as commencé à écrire,
qu’est-ce que c’était pour toi, un « écrivain » ?
Je ne sais pas trop, c’était surtout un nom sur la couverture. Lire Amélie
Nothomb a contribué à faire changer cette image dans les livres où elle
s’implique personnellement ou du moins implique son nom, que ce soit vrai ou
non.
T’es-tu jamais mis(e) à penser qu’écrire
pouvait devenir ton métier ? Si oui, quand et pourquoi ? Sinon,
pourquoi ?
J’ai toujours dans un coin de ma tête qu’un jour, je pourrai finir ce que
j’ai commencé et publier un ou plusieurs livres. Mais ce sera en parallèle
d’une autre activité.
Aujourd’hui, quel genre de texte
écris-tu ?
J’écris quand j’en ai besoin, selon la situation qui déclenche ce besoin,
soit encore des journaux intimes, soit des fictions, soit des lettres. Et le
ton change du tout au tout selon mon humeur.
Depuis que tu écris, quel genre de texte
(ou d’activité d’écriture) t’a apporté le plus de satisfaction, de plaisir, de
fierté ?
Je dirais aucun, ou tous, car j’écris avant tout pour moi, et je ne juge
pas ce que j’écris. Tout ce que j’ai écrit est au même niveau à mes yeux,
quelle qu’en soit la qualité.
Depuis que tu écris, quelles ont été les
principales frustrations que t’a values l’écriture ?
La frustration de me retrouver sans motivation pour des projets qui me tiennent
à cœur, alors que j’ai envie de continuer mes histoires, je n’ai pas toujours
l’envie nécessaire. Mais ce n’est malheureusement pas valable que pour
l’écriture…
Questions complémentaires posées par les
répondant.e. s à ce questionnaire (tu es invité. e à ajouter la tienne)
Comment prends-tu les
critiques, conseils et éventuelles modifications apportées par l’entourage qui
a lu ton texte ? (Anonyme, 26 ans)
Elles me touchent beaucoup et je les prends en compte en me relisant, car
elles sont peu nombreuses pour l’instant, donc d’autant plus importantes. Mais
j’essaie le plus possible d’être critique envers moi-même et de faire cette
démarche seule.
Comment te sens-tu
quand tu écris ? L’écriture est-elle une souffrance ou une facilité ? (Didier Austry)
L’écriture est une facilité pour échapper à la souffrance.
Que manque-t-il à ton
écriture pour qu’elle devienne des livres imprimés ?(Lyjazz)
Des heures et des heures de travail, et quelques rêves inspirants.
Peut-être beaucoup plus, ou beaucoup moins.
Quelle est ta
contrainte préférée ? (Stern)
Avoir un stylo qu’on ne peut pas effacer, ou un crayon sans gomme, pour
être obligée de raturer quand quelque chose ne va pas.
Dans quel contexte
écris-tu le mieux ? Et au contraire, dans quel contexte souffres-tu en
écrivant ? (bonnie parcoeur)
Je peux écrire partout, j’ai toujours un cahier sous la main (à la limite,
sur mon téléphone), au contraire le contexte où je souffre c’est quand je ne
peux pas écrire sur le moment de l’inspiration, car ensuite c’est perdu.
Peut-on perdre le
goût de l’écriture ? (Elise Marcende)
Peut-être, mais on ne perd jamais le goût d’écrire, une fois qu’on l’a.
Que vois-tu dans ta
bibliographie d’ici quinze ans ? (Jack Parker)
D’ici quinze ans, peut-être au moins un de mes projets achevés, si j’ai de la chance.
D’ici quinze ans, peut-être au moins un de mes projets achevés, si j’ai de la chance.
As-tu besoin de penser à quelqu’un (pas forcément toujours le/la même) lorsque tu écris ? (S., bientôt 47 ans)
Ce n’est pas un besoin, c’est une nécessité que de penser à moi quand
j’écris. Au fond, j’ai une écriture très narcissique. C’est aussi ce qui me
permet de faire la part des choses dans la vie de tous les jours, quand je
n’écris pas, et où je ne suis pas aussi égocentrée, au contraire.
Penses-tu
que ton écriture manuscrite reflète ce que tu es et ce que tu fais passer dans
tes textes ? (Clara L., 20 ans)
Je la pose et j’y réponds, car je pense que cette question a son importance
quand on écrit surtout à la main. Mon écriture a tendance à être très difficile
à déchiffrer pour les personnes qui n’en ont pas l’habitude, et je suppose
depuis quelques temps que cela me permet de me protéger de lecteurs
indésirables…
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Merci à toutes et à tous pour vos contributions à ce questionnaire.
MW
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Merci à toutes et à tous pour vos contributions à ce questionnaire.
MW
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