J’ai 30
ans.
As-tu déjà publié des textes
(publié : donné des textes à lire à des inconnus via un éditeur, une
revue, un site, un blog) ?
J’ai déjà
publié des poèmes et un article dans un magasine. J’ai un blog et j’ai déjà
présenté un manuscrit à des éditeurs. Je participe aussi à des concours de
nouvelles.
Les as-tu publiés sous ton nom ou
sous pseudo ? (Il n'est pas obligatoire de les donner).
Je les ai
présentés sous mon propre nom.
Si tu portes un pseudo peux-tu dire
pourquoi et ce qu’il représente pour toi ?
Combien de textes as-tu
publié ? (préciser : poésie, nouvelles, récits, articles, textes
scientifiques, romans, etc. Ne donne pas le titre, seulement le nombre
approximatif.)
Je dirais
trois ou quatre, plus si on prend en compte les concours. (poèmes, article
informatif, nouvelles)
Quel genre de textes as-tu écrit
sans jamais vouloir les faire lire ?
Mes
romans, je ne les fais pas lire. Je n’arrive pas à les achever. Il est donc
inconcevable pour moi de les faire lire.
Quel genre de texte aimerais-tu
écrire et publier ?
Romans,
nouvelles, poème.
Si tu n’as jamais publié, peux-tu
expliquer pourquoi ?
J’ai des
troubles de l’apprentissage qui m’ont beaucoup bloquée dans le fait d’achever
un projet et également dans le fait de me sentir légitime dans ce statut
d’écrivain. A l’approche de la trentaine, je me suis dis qu’il ne fallait pas
s’arrêter à ça et continuer d’essayer.
Quand as-tu commencé à
écrire ? A quel âge ?
Je
dictais déjà des textes à ma mère avant de savoir écrire. En CP, j’étais la
plus heureuse d’apprendre enfin à écrire. Malheureusement je souffre de
plusieurs troubles « dys ». Ça a été une très grande souffrance pour
moi, qui me voyait écrivain depuis mon plus jeune âge.
Y a-t-il eu une raison précise, un
facteur déclenchant ?
Je ne me
souviens pas. J’ai toujours eu une imagination débordante.
Qu’est-ce que tu écrivais au tout
début ?
En
maternelle, j’inventais des petites histoires pour les enfants et des
comptines. Puis, fin primaire et début collège, des petites nouvelles et
beaucoup de poèmes. Vers la fin du collège j’ai commencé à écrire mes premiers
romans.
Sur quoi écrivais-tu ? (Ta
main, un cahier, du papier libre, un ordinateur… ?)
J’écrivais
sur tout ce que je pouvais. J’avais généralement toujours un carnet sur moi.
Mais quand je l’avais oublié tout y passait : mes mains, mes cahiers de
cours, des bouts de papier,... J’ai commencé à utiliser l’ordinateur au lycée.
Est-ce que tu lisais beaucoup à
cette époque ? Et quel genre de livres ?
J’ai
toujours beaucoup lu. J’ai obtenu un baccalauréat littéraire, malgré mes
troubles de l’apprentissage et aucune mise en place d’aide (mes parents
n’ayant pas fait les démarches pour que j’obtienne un aménagement pour ma
scolarité).
Qu’est-ce que le fait d’écrire
t’apportait à l’époque ?
Le fait
d’écrire m’a toujours apporté de « l’oxygène » pour l’esprit. Aussi
un grand soulagement, les histoires et les mots m’arrivent tout le temps. Si je
ne les écris pas, je ressens presque une souffrance et un stress. J’en ai
besoin.
Est-ce que tu faisais lire ce que
tu écrivais à tes proches ?
Oui,
surtout à ma sœur qui aime beaucoup mes textes. A certains de mes amis et ma
dernière année de collège à ma professeur de français. Actuellement à mon mari.
Si oui, comment est-ce que c’était
perçu par ton entourage ?
Très bien
perçu en général. Ils adorent les histoires que j’invente.
Quel est le premier texte que tu
aies considéré comme « achevé » ? (Ou dont tu te sois senti
fier) ?
Mes
poèmes, je les ai toujours considéré achevés. Mais j’ai écris un livre sur mes
deux premières maternités, et le chemin tortueux que j’ai emprunté. Celui là
j’ai osé le présenter à Claude Didierjean Jouveau et à quelques éditeurs.
A l’époque où tu as commencé à
écrire, qu’est-ce que c’était pour toi, un « écrivain » ?
Pour moi
les écrivains étaient des conteurs d’histoires en tout genre.
T’es-tu jamais mis(e) à penser
qu’écrire pouvait devenir ton métier ? Si oui, quand et pourquoi ? Si
non, pourquoi ?
Cela a
toujours été mon plus grand rêve. Pas d’en vivre financièrement, mais de publier
des textes et avoir des lecteurs. Je suis une conteuse d’histoire.
Aujourd’hui, quel genre de texte
écris-tu ?
J’écris
surtout du fantastique.
Quel genre de livres lis-tu ?
Un peu
tout ce qui me passe sous la main du moment que le texte m’emporte.
As-tu écrit aujourd'hui ? Si oui,
décris ce que tu as écrit. Si non, depuis quand n'as-tu pas écrit et pourquoi
?
Le projet
que j’aimerais faire aboutir : un roman fantastique. J’ai écrit des poèmes aussi.
Depuis que tu écris, quel genre de
texte (ou d’activité d’écriture) t’a apporté le plus de satisfaction, de
plaisir, de fierté ?
Ma
dernière nouvelle. Je suis allée au-delà du travail d’imagination. Une amie
auteur me l'a relue à la manière d’un correcteur avec des idées, des suggestions,
des réflexions. C’est le texte le plus structuré que j’ai fait. Je suis fière
parce que je ne m’en pensais pas capable.
Depuis que tu écris, quelles ont
été les principales frustrations que t’ont valu l’écriture ?
Me perdre
dans mes idées, me décourager et donc ne pas tout faire pour publier. En fait,
j’ai plus des frustrations vis-à-vis de ma propre personne que de l’écriture.
As-tu un site/blog où l’on peut te
lire ou, à défaut, trouver les titres de tes textes publiés ? Si oui,
veux-tu donner son nom et indiquer par quel texte tu aimerais qu’un visiteur
qui ne te connaît pas lise avant tout autre ? Si tu préfères rester anonyme,
merci d'avoir partagé.
J’ai un
blog où on peut lire des textes que j’ai écrit. Mais je crois que le texte que
j’aimerais qu’on lise de moi est ma dernière nouvelle. Mais je l’ai envoyé pour
un concours. Elle doit donc rester inédite.
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