Merci Monsieur Gracq,
pour les émotions données à la lecture de vos livres
d’avoir ouvert un carrefour où poésie, géographie, histoire ont su se rencontrer et créer une littérature que l’on se plait à arpenter
pour ces Carnets du Grand chemin où je m’évade régulièrement
d’avoir eu les sens aux aguets et d’avoir su dans le regard que vous posiez sur le monde en donner son essence
pour ces romans envoutants où je suis allée errer
d’avoir été fidèle aux lieux, aux chambres vides, aux lisières, aux eaux stagnantes
pour les silences d’une vie qui vous appartient
d’avoir marché le long des eaux étroites, autour des sept collines, et sur les grands chemins
pour l’intensité révélée dans la densité de l’écriture
d’avoir fait de moi une lectrice nouvelle au travers de ces livres qui me sont autant de lettres par vous adressées et que je reçois comme une respiration
pour l’intégrité de l’homme que vous avez su être
d’avoir offert des seuils où se rencontrent les échos
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