Merci à toutes et à tous
Mar(c)tin
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Veuves et
orphelines ?
Marcel
Mélot n’est plus hélas. Hélas, jamais plus ne le retrouverons
Nous ses femmes que, prodigue, il amenait, au temps de la copulation,
Nous ses femmes que, prodigue, il amenait, au temps de la copulation,
Aux
plaisirs ineffables, infatigablement, sans dessein de population.
Nous ne le verrons plus, jamais plus, nous ses fans inconditionnelles,
Qu’il savait sans détour transporter aisément jusques au septième ciel.
Nous ne le verrons plus, jamais plus, nous ses fans inconditionnelles,
Qu’il savait sans détour transporter aisément jusques au septième ciel.
Concoctons
un hommage, mes sœurs, à l’homme qui nous rendait si belles
Que
d’autres vibraient du pressant désir d’exercer leur concupiscence,
De
jouir sans vergogne de nos libidos avivées par son exquise ferveur,
Tout
impatients d’imposer maints caprices teintés d’obscène arrogance,
Infligeant
flagellations et autres vils traitements ; mais leur ardeur,
Loin
d’égaler celle de Marcel, abandonnait nos corps à leur frustration,
Attristés,
amoindris par ces déplorables usages, en manque d’affection,
De
cette affection que Marcel distribuait à toutes avec égale passion.
Nous sommes
affligées, certes, … vivement que nous nous en remettions !
BF
Il
s’en est allé…
Il s'en est
allé, nous surprenant tous et le temps a manqué pour lui témoigner toute la
rancune que chacun lui vouait.
Il est parti et se sont éteints son rire
chevalin, sa prononciation inimitable par laquelle des mots comme population,
flagellation sonnaient comme copulation et fellation.
Éteint aussi
l'éclat carmin de son visage en fin de repas, menton luisant de graisse, postillons, caractéristiques qui réunies lui
avaient valu le surnom de Spitfire le dragon du self.
Absent à présent dans les couloirs ce parfum
complexe, mêlant de façon inattendue les effluves sophistiquées de la haute
parfumerie et celles plus triviales du vêtement de sport oublié dans le sac.
Combien de mois avant que le personnel
féminin cesse de trembler devant l'ascenseur, n'ayant plus à craindre de devoir
« lui en claquer deux »?
Tout à notre bonheur, saurons-nous garder en
mémoire la cohésion qu'il a su créer contre lui?
Ne l'oublions pas. C'est par nos moqueries
qu'il restera présent.
Zelapin
je vois que Zelapin est aussi one track minded que moi !!! et aussi amateur de contraintes aussi ! j'ai bien aimé les 14 lignes de 70 caractères ! Merci Mar(c)tin pour cet oulipisme joyeux !
RépondreSupprimerBF
@ BF: je le prends comme un compliment!
RépondreSupprimer@Marti: "tomber comme à Gravelotte", je vais encore apprendre quelque chose ici!