En ce moment, j’aimerais...
- traduire en anglais la nouvelle que je viens d’écrire (« Alice in Wonderland ») pour la revue Galaxies ;
- écrire un recueil qui s’intitulerait Des nouvelles de Montréal (j’ai déjà plusieurs textes dans la tête) ;
- écrire un livre intitulé Mon père était médecin et ma mère le soignait... ;
- me remettre à un roman (lequel, je sais pas, je n’ai que l’embarras du choix) ; de préférence, en anglais ;
- faire un inventaire des problèmes éthiques dans les séries médicales que je connais, à l’intention des enseignants ou des étudiants ;
- écrire et proposer un séminaire sur l’apprentissage du professionnalisme médical au travers des séries télé ;
- écrire un livre sur l’éthique clinique, l’éthique du soin au quotidien (il n’en existe pas en langue française qui soit écrit par un médecin, figurez-vous !!!)
- proposer un atelier d’écriture non scientifique à des professeurs de médecine ;
- écrire un compte-rendu de livre ou de film ou de série une fois par semaine ;
- avoir le temps de faire tout ça sans avoir à me soucier de l’intendance et sans avoir à en faire porter le souci à qui que ce soit.
Montréal, 17 décembre 2009
Mar(c)tin
S'il y en a un que j'attends parmi tout ça, c'est "Mon père était médecin et ma mère le soignait..."
RépondreSupprimerc'est très eclectique tout ça, ça vous ressemble bien je trouve ;-)
RépondreSupprimeroui, moi aussi. ça m'a fait TILT ! et sourire.
RépondreSupprimerC'est bon de vous lire... merci d'être là Mar(c)tin
Le dernier point me touche beaucoup. Si je devais retenir une seule chose de ma presque entière première année de liberté et d'écriture, c'est bien celle-ci : la part incompressible d'intendance, dès lors qu'on a une petite famille et même si les enfants ne sont plus en bas âge, est bien supérieure à ce que j'imaginais quand, mon temps mangé par le travail salarié, j'en coinçais une partie en rentrant le soir et négligeais sciemment pas mal de choses - qu'il me faut d'ailleurs à présent rattraper -. Je piquerais volontiers à quelque habile sorcier un lot ciblé de pouvoirs magiques ménagers.
RépondreSupprimer@gilda
RépondreSupprimerOui, vous avez raison pour le dernier point. La légende dit que Rousseau a abandonné ses enfants parce qu'il a dit qu'on en epouvait être un grand écrivain ET s'occuper de l'intendance (enfin ce qu'on appele, MW, vous et moi l'intendance).
D'ailleurs, y a t-il dans la littérature, un grand écrivain femme qui devait travailler et élever ses enfants? Euh...je n'en vois pas.
Les enfants, même s'ils ne sont plus en bas âge, demandent beaucoup de temps, oh oui!
Et comme vous, j'aimerias avoir une baguette de sorcier aux pouvoirs magiques ménagers. Bien vu!
on dirait que je suis un génie (de lampe, pas de performance cognitive) et que je peux glisser dans vos envies la traduction de "on origin of stories"!
RépondreSupprimerpour l'intendance, je suis en phase avec ce qui est écrit, mais j'ai parfois tendance à penser que tant qu'on a ce genre de tâches à assumer, c'est qu'on est dans la vie, la vraie. De là à en profiter, il y a des bonds de géants difficiles à réaliser, mais se dire qu'on a tellement d'autres choses à accomplir me semble bon signe. Alors quand c'est de l'écriture, par désir, besoin ou nécessité...