Bon, au-delà de la satisfaction personnelle, j'aime beaucoup cet article d'Isabelle Rüf dans le quotidien helvétique "Le Temps" (que François Bon m'a fait passer, car j'en ignorais l'existence) parce qu'il parle de notre travail sur le web à tous les deux et qu'il mentionne ce tout jeune blog.
Merci à tous/toutes de m'aider à le faire vivre.
J'ai écrit à Isabelle Rüf le mot suivant :
Chère Isabelle Rüf.
Merci pour le bel article, qui me fraternise "officiellement" avec François Bon, ce qui me fait terriblement plaisir. Merci aussi de ce que vous dites de mon livre, mais pourquoi devriez vous vous sentir "honteuse" de vous retrouver les larmes aux yeux ? L'émotion, ça n'est pas honteux, et je suis honoré quand mes livres remuent les émotions de lectrices ou de lecteurs. Parce que voyez vous, j'ai moi aussi les larmes aux yeux en écrivant.
Amicalement
Martin Winckler
On m'a fait remarqué aussi l'existence de cet article ce matin. J'étais contente, il permet d'élargir les lecteurs (trices) potentiel(les). Que les lecteurs de François Bon aillent vers MW et l'inverse.
RépondreSupprimerJ'ai longtemps lu François Bon et Martin Winckler, bien séparément. C'est en les voyant parler ensemble à un salon du livre que je me suis dit : "Ah oui, bien sûr....". Ce n'est certes pas le même style d'écriture, ni les mêmes sujets. Complémentaires peut-être.
comm' sur "l'écritue, l'engagement et les larmes"
RépondreSupprimeravez-vous lu que cette journaliste n'a pas saisi le puriel du titre de votre blog (j'allais taper notre blog! c'est un peu ça, au final...), mais l'a intitulé "le chevalier des touches"?
concernant vos remerciements pour notre aide à le faire vivre, je vous adresse le "s'il vous plait" que les belges répondent si joliment.
et puis, pour les larmes, ça rejoint votre billet sur "la douleur, les bowling...", il est difficile pour certains de reconnaitre et d'accepter les émotions humaines qu'ils ressentent, en particulier lorsqu'ils sont adultes.
au fait, puisque François Bon est décidément très "loyal" et ne nosu livre pas le titre de ce livre que vous lisiez l'autre jour dans le métro, vous le dévoileriez, vous? (il en a fait un tel teaser que j'ai fini par me prendre au jeu)
Eh bien... si je me souviens bien, c'est un livre consacré à la ponctuation dans la langue anglaise. "A Dash of Style, The art and Mastery of Punctuation" par Noah Lukeman. Je trouvais que c'était une bonne manière d'aborder l'anglais écrit avant de me mettre à écrire en anglais. J'ai lu le "Traité de la ponctuation" de Jacques Drillon (collection TEL, Gallimard), qui m'avait transporté, et le livre de Lukeman (qui comprend un tas d'exercices pour apprendre à jongler avec le point, la virgule et le point-virgule) est lui aussi tout à fait délectable.
RépondreSupprimer"Ici donc on parle cuisine" : l'autre point commun avec la cuisine est qu'on peut mettre un temps fou à mitonner un bon plat, un repas équilibré, à chercher avec soin les produits les plus frais
RépondreSupprimeret que l'ensemble se trouve dévoré en si peu de temps, même si avec délectation.
L'article suisse m'a fait d'autant plus plaisir que je l'ai lu directement. Je suis par chez eux certains fils infos ou aussi en Belgique car ils me semblent plus fiables sur certains sujets que les frileux médias français.
bah, au final, ce n'est pas aussi croustillant que prévu, le coup du traité de ponctuation! François Bon est bien trop subtil pour moi, en littérature (pas un scoop, je sais!) et en humour, si le but était de créer le buzz!
RépondreSupprimerje vais aller jeter un oeil fort intéressé sur les références francophones, thanks a lot.
(comm sur l'écriture, l'engagement et les larmes)