Rubriques

lundi 13 juillet 2015

Questionnaire pour écrivant.e.s - Contribution n°9 - Adrienne, âge non précisé

L’âge adulte et les rides qui l’accompagnent.

As-tu déjà publié des textes (publié : donné des textes à lire à des inconnus via un éditeur, une revue, un site, un blog) ?
J’ai un blog où je publie beaucoup de mes textes et il m’arrive d’en envoyer sur d’autres blogs qui offrent des jeux d’écriture. Le vôtre, il fut un temps. 
Les as-tu publiés sous ton nom ou sous pseudo ? (Il n'est pas obligatoire de les donner). 
Je ne publie que sous pseudo.

Si tu portes un pseudo peux-tu dire pourquoi et ce qu’il représente pour toi ?
Je me cache derrière (j’ai la naïveté de croire que c’est une garantie d’anonymat) et en même temps, c’est un hommage à ma grand-mère maternelle, puisque c’est son prénom que j’ai choisi.

Combien de textes as-tu publié ? (préciser : poésie, nouvelles, récits, articles, romans, etc. Ne donne pas le titre,  seulement le nombre approximatif.)
Sur mon blog j’ai environ 2500 billets, beaucoup sont des petits faits quotidiens mais une grosse part est un mélange de fiction et de vécu. Plus quelques parodies ou pastiches de poèmes connus.

Quel genre de textes as-tu écrit sans jamais vouloir les faire lire ?
Les plus intimes, les plus sombres, les érotiques… Je m’autocensure terriblement ;-)

Quel genre de texte aimerais-tu écrire et publier ?
Des nouvelles, un peu noires et/ou humoristiques ; les tribulations d’un demandeur d’asile ghanéen ; une enfance des années 1960-1970 dans une petite ville de province ; des romans à l’eau de rose ; etc.

Si tu n’as jamais publié, peux-tu expliquer pourquoi ?
Je suppose que c’est la peur, d’une part, et le « à quoi bon » d’autre part.

Quand as-tu commencé à écrire ? A quel âge ?
Vers mes dix ans, ça s’est intensifié à partir de douze

Y a-t-il eu une raison précise, un facteur déclenchant ?
Je voulais écrire la suite des histoires que le lisais à l’époque : Enid Blyton (le club des cinq) et la comtesse de Ségur. Mon frère me demandait aussi de lui inventer des histoires « qui font peur ». J’inventais jusqu’à ce que, terrifié, il appelle les parents pour que j’arrête et le lendemain il m’en redemandait ;-)

Qu’est-ce que tu écrivais au tout début ?
Les « aventures » d’un petit groupe d’amis (genre club des cinq) et la suite de certains volumes de la comtesse de Ségur (par exemple Les vacances)

Sur quoi écrivais-tu ? (Ta main, un cahier, du papier libre, un ordinateur… ?)
Je me fabriquais mes cahiers, je récupérais les pages blanches de cahiers usagés, je les cousais pour former un (presque) vrai cahier.

Est-ce que tu lisais beaucoup à cette époque ? Et quel genre de livres ?
J’ai lu tout ce qu’il y avait dans la section enfantine de la bibliothèque communale, tous les héros et héroïnes de la Bibliothèque Verte ou de la collection Rouge et Or. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rouge_et_Or_(collection))

Qu’est-ce que le fait d’écrire t’apportait à l’époque ?
Evasion, je pense. Ça répondait à un réel besoin.

Est-ce que tu faisais lire ce que tu écrivais à tes proches ?
C’était ma « vie cachée », mes parents croyaient que je travaillais pour l’école ;-)
Chaque été, je tenais aussi un « journal de vacances », un jour mon père l’a lu, ça m’a fort choquée. Un peu flattée, en même temps, qu’il s’intéresse à ce que j’écrivais.

Si oui, comment est-ce que c’était perçu par ton entourage ?
Pour le « journal de vacances », ça faisait plaisir à mon père que je le tienne.

Quel est le premier texte que tu aies considéré comme « achevé » ? (Ou dont tu te sois senti fier) ?
J’avais dix ou onze ans, j’avais écrit une « rédaction » comme devoir scolaire où je mélangeais réalité et fiction, l’institutrice l’a trouvée si bonne qu’elle l’a lue pour toute la classe. Moi j’étais gênée parce que je n’y avais pas raconté « la vérité » et que c’étaient précisément les détails « inventés » - donc à mon sens « les mensonges » - qu’elle trouvait si bons.

A l’époque où tu as commencé à écrire, qu’est-ce que c’était pour toi, un « écrivain » ?
Une sorte de génie très éloigné de mon quotidien.

T’es-tu jamais mis(e) à penser qu’écrire pouvait devenir ton métier ? Si oui, quand et pourquoi ? Si non, pourquoi ?
A quinze ou seize ans, je lisais des romans roses et je me disais : c’est facile, je pourrais faire ça aussi. J’ai inventé des centaines de scénarios, au moins un par semaine, que je peaufinais le soir dans mon lit ;-)

Aujourd’hui, quel genre de texte écris-tu ?
Des textes courts et des bribes qui pourraient former une histoire plus longue.

Quel genre de livres lis-tu ? 
A peu près tous les genres, sauf les thrillers, la science-fiction et le « fantasy ».

As-tu écrit aujourd'hui ? Si oui, décris ce que tu as écrit. Si non, depuis quand n'as-tu pas écrit et pourquoi ? 
J’écris tous les jours. Des billets pour le blog, des petites notes sur un carnet-à-idées. Et dans ma tête ;-)

Depuis que tu écris, quel genre de texte (ou d’activité d’écriture) t’a apporté le plus de satisfaction, de plaisir, de fierté ?
J’aime écrire un texte à partir d’une contrainte imposée, c’est stimulant, l’idée vient toute seule, le texte coule de source. Après je relis des tas de fois, je change un mot, je fais des coupures, je fignole. Ceux que je trouve les meilleurs, je les laisse « reposer » un jour ou plus pour les relire « à froid ».

Depuis que tu écris, quelles ont été les principales frustrations que t’ont valu l’écriture ?
Quand les lecteurs de mon blog pensent que je parle de moi, alors qu’il est marqué FICTION ou quand ils trouvent qu’un passage n’est pas politiquement correct : interdit de rire des gros, des maigres, ce genre de choses.

As-tu un site/blog où l’on peut te lire ou, à défaut, trouver les titres de tes textes publiés ? Si oui, veux-tu donner son nom et indiquer par quel texte tu aimerais qu’un visiteur qui ne te connaît pas lise avant tout autre ? Si tu préfères rester anonyme, merci d'avoir partagé. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire