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mardi 2 août 2011

Le livre de mon enfance - par Don Bruno de la Vega (Ex. n°18)



            TINTIN




                  (LE LOTUS BLEU, MAIS PAS QUE…)



           
C’est la première œuvre qui me vient à l’esprit.

Parce que, en vrac (de tête, sinon c’est pas rigolo !) :

Le Raïdjadjah –je n’en vérifie pas l’ortograffe– le poison qui rend fou et terrorise les jeunes lecteurs par la même occasion, « Lao tseu l’a dit « Il faut trouver la voie » mais d’abord je dois te couper la tête », brrrrrrr, « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, violette, violette », Tintin est devenu fou, ce n’est pas possible !!! « Damned » ou quelque chose d’approchant « cette lame est en fer-blanc ! », c’est quoi du fer-blanc ? Tintin survit au coup au poignard ! « Tu vois mon vieux Tchang, en Occident, on croit que vous mangez des nids d’hirondelle, que vous jetez parfois les bébés dans les rivières et que vous leur emmaillotez les pieds pour qu’ils ne grandissent pas » Malgré la distance et les années Tintin (Hergé) et Tchang (Zhang) resteront amis toute leur vie.

Mais aussi :

« Grrrrros plein d’soupe ! » « Encore un peu trop à droite ! » « Rodrigo Tortilla, tou m’as toué ! », ce perroquet est très énervant, « le fétiche Arumbaya ! » un exemplaire surveille toutes mes consultations, « Un indien, Capitaine, mais un indien Quichua… », « Quand lama fâché, lui toujours faire ainsi » Zorrino est mort de rire, « En tout cas, ils sont dans un endroit où il fait très chaud », les Dupondt sont paumés, comme dab…  « Du ragoût de jeune chien, une spécialité syldave » Milou ? Milou !!! « Trois feux rouges disposés en triangle » Qu’est-ce que cela peut-il bien vouloir dire ? Vous trouvez vraiment que le Dr Müller ressemble à Mull Pacha ? « Szut, c’est mon nom ! » « Vous êtes ridicule Tintin, c’est comme si moi, je vous disais que vous alliez tomber sur votre ami, là, le Général Alcazar, au coin de la rue » Paf ! « Nous bons musulmans, nous vouloir juste allez à La Mecque »… « Tchang ! Le Migou ! Foudre Bénie ! » et puis, celui-là, je suis allé l’acheter avec mon père lors de sa sortie : « Encore occupé à tricher le patron ? » Laszlo Carreidas est un milliardaire très antipathique « Szut, mon vieux Szut ! » « Regardez patron, un machin, un singe là, un nasique, son nez me fait penser à quelqu’un, pas vous ? » Rastapopoulos est furieux. Je laisse Allan conclure sur une question exsitentielle capitale : « Dis moi, vieux pirate, quand tu dors, ta barbe, elle est sur ou sous les couverture ? ».

Voilà.

C’était quand même mieux que le Club Dorothée, non ?

Ah oui, aussi : « Par Horus Demeure !!! » mais ça n’a rien à voir !


Don Bruno de la Vega

4 commentaires:

  1. "Par Horus, demeure !" Ah, je l'entends, cette phrase : j'avais le 33 tours (et j'ai le CD, maintenant) de l'adaptation radiophonique. Tu sais que Jean Topart était la voix de... Blake ??? Ah, faut que je réécoute :

    http://music.napster.com/yves-brainville,-jean-topart-music/tracks/13104036

    Oui, c'est ça, il faisait la voix de Blake !
    Mar(c)tin

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  2. Don Bruno de la Vega2 août 2011 à 17:37

    Mort de rire ! Si tu veux je te prêterais les cassettes de SOS météores....by the way (et non by jove) tu es, vous êtes, le(s) premier(s) à qui je réponds depuis mon IPad...et du Pays Basque (cf ta chronique) et qui m'a surtout de commander ce matin des Fantomas d'occaz puisqu'impossibles a télécharger !!!

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  3. Bonjour,

    Merci pour ce beau texte, qui me replonge dans les délices de mes lectures enfantines. Pour ma part, c'est Jacobs qui a laissé en moi les souvenirs de lecture les plus beaux. Mais les deux univers sont vraiment très proches. "Par Horus demeure", cela a tout à voir : http://www.marquejaune.com/lunivers-de-jacobs/jacobs-a-herge

    Sam

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  4. @Bruno... Mais je les ai tous en CD !!! L'Espadon, la grande pyramide, la Marque jaune (qui me servait de signature quand j'étais pré-ado, bien sûr...), SOS météores... Quant à Fantômas, les droits courent encore, car Marcel Allain n'est mort qu'en 1969... non sans avoir écrit le dernier chapitre de l'histoire de Fantômas, quand même, bien avant. Voilà un écrivain respectueux de ses lecteurs...

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