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dimanche 14 mars 2010

Secrets de fabrique, grosses ficelles et chapeaux à double fond

Dans le message qui accompagne sa contribution, l'une des écrivantes m'écrit : "Les gens qui vous lisent sont avides de conseils, aimeraient que vous leur expliquiez comment vous vous y prenez, vous. Pour créer des personnages. Pour raconter vos histoires. Pour réussir vos chutes. Enfin, vous ne souhaitez peut-etre pas partager vos secrets..." 

Je lui réponds que je serais ravi de partager ce que je sais, et lui suggère (et à vous par la même occasion) de m'envoyer des questions aussi terre-à-terre que possible, et j'essaierai d'y répondre.

Mais d'abord, je vais essayer d'expliquer pourquoi ce message m'a fait plaisir, pourquoi je ne vois aucun inconvénient à partager, et enfin pourquoi je suis excité à l'idée de recevoir des questions des écrivant(e)s.

D'abord, je trouve plutôt rafraîchissant qu'on me parle de mon travail d'écrivant, et non pas forcément de mes motivations de médecin. Même si je crois être un "vrai soignant" (pour la définition, je vous renvoie à mon Webzine...), je me suis mis à écrire bien avant d'avoir conscience que je pouvais soigner (et qu'on pouvait me demander du soin). Techniquement parlant, mon expérience d'écrivant précède de près de dix ans mon expérience de médecin. Pourtant, on ne m'interroge pratiquement jamais à ce sujet, en dehors des allusions obligées à "mes influences", "mon inspiration", "mes engagements"... Et de même que j'aime expliquer à des étudiants en médecine comment poser un stérilet sans faire mal ou comment identifier "la question cachée" derrière le motif de consultation avoué d'un patient, j'aime bien expliquer "comment j'ai écrit mes livres" (ou mes nouvelles).

Le premier écrivain que j'ai lu expliquant dans quelles circonstances il avait écrit telle ou telle de ses nouvelles est Isaac Asimov, dans l'un de ses recueils (je crois qu'il s'agissait de "Histoires Mystérieuses", (coll. "Présence du Futur", Denoël). Il prenait manifestement plaisir à raconter qu'il avait eu l'idée de telle ou telle histoire en parlant avec un de ses amis ou en faisant un pari avec le rédacteur en chef d'une revue, ou en relevant un défi lancé par un collègue écrivain. Pour Asimov, writing was fun, et ça l'est pour moi aussi. Quand j'écris, je m'amuse (enfin, j'essaie). Et j'aime raconter. Alors, raconter comment j'ai écrit (ou comment j'ai essayé d'écrire) ça m'amuse aussi, forcément...

Ensuite, s'il m'est facile de partager c'est parce que je ne crois pas vraiment avoir de "secrets". J'ai appris à écrire en lisant, puis en imitant, puis en expérimentant. Et je continue à faire la même chose, même si  l'expérimentation s'appuie aujourd'hui sur une expérience beaucoup plus grande que lorsque j'avais quinze ans. Mais je serais bien en peine de vous révéler "mes secrets", parce que je ne sais pas exactement comment je fais... et parce que ce qui me paraît réussi peut paraître raté à d'autres : ainsi, l'écrivante/lectrice qui a suscité cette entrée m'a révélé avoir beaucoup aimé les deux premiers volumes de la Trilogie Twain, beaucoup moins le troisième, dont la construction "en abyme" lui a semblé casser le rythme de la narration adopté dans les deux premiers. Et je serais bien en peine de contester son opinion puisque, à mon sens, le lecteur a... toujours raison.

Non, ce n'est pas une déclaration démagogique. Mais si l'on admet qu'il y a autant de lectures possibles d'un livre que de lecteurs, et si l'on part du principe qu'un lecteur qui dit avoir lu un livre d'un bout à l'autre est de bonne foi, alors, il n'y a pas de raison de penser qu'il y a des lecteurs qui ont raison, et d'autres qui ont tort : chaque livre est "fait", ou non, pour les lecteurs qui le lisent. Un écrivain très lu a la chance que ses livres soient "faits" pour beaucoup de lecteurs.

Et si certains lecteurs ne les aiment pas, c'est qu'ils ne sont pas "faits pour eux"... ou pas tout à fait. Le lecteur a donc toujours raison... mais seulement pour lui, pas pour les autres, qui peuvent avoir un avis différent. Idéalement, un livre qui rencontre des lecteurs "faits pour lui" (car c'est réflexif...) a des chances d'en toucher d'autres (les premiers transmettront l'envie de le lire à d'autres). Idéalement, je le répète, car ce n'est pas toujours vrai : combien de fois avons-nous tous "tanné" des amis pour qu'ils lisent tel ou tel bouquin, pour entendre finalement dire : "Oh, je suis désolé, mais il m'est tombé des mains..."

Un livre qui a du succès, c'est un livre qui rencontre beaucoup de lecteurs qui le trouvent fait pour eux... Ca ne veut pas dire qu'ils ont "raison", ni que les autres on "tort". Le plaisir de la lecture, c'est tellement subjectif, tellement privé, que c'est comme le sexe : ce que j'aime moi n'est pas nécessairement ce qu'un(e) autre aimera. L'essentiel, c'est d'y trouver plaisir et ça n'enlève rien à personne. Je suis évidemment jaloux comme un pou du succès de librairie d'une Amélie Nothomb, d'un Bernard Werber ou d'un Marc Lévy (qui ne le serait pas) mais si tant de lecteurs aiment leurs livres, qui suis-je pour dire qu'ils ont tort d'acheter ces livres-là et pas les miens ?

Tout ça pour dire que parler de la manière dont j'ai conçu ou construit tel ou tel bouquin ne me paraît jamais pouvoir relever du "secret de fabrique" ou de la "recette secrète" à conserver jalousement, car ce serait idiot : il faudrait non seulement que ce "secret" soit un ingrédient ou un procédé que personne ne peut reproduire et qui donne à mes livres un goût aussi inimitable et aussi universellement apprécié que celui d'un Yqem ou du Coca-Cola - on en est loin ; mais il faudrait aussi que, ce secret, je le maîtrise au point de savoir le réutiliser à volonté à chaque livre, et d'être ainsi assuré de contenter un nombre identique (voire croissant) des lecteurs/trices.

Alors, bien sûr, il existe des écrivains à "recettes" (je ne citerai personne, vous en avez toutes et tous un ou deux en tête). Mais je ne suis pas sûr que même eux se voient ainsi, du moins au début. Le succès aidant, ils se retrouvent enfermés dans une formule dont ils n'arrivent pas à se sortir... ou se satisfont parfaitement de réutiliser, livre après livre, les mêmes ficelles. Mais pour eux, est-ce une "recette", ou bien la trame, la forme dans laquelle ils se sentent le plus à l'aise ? Je veux dire : est-ce qu'ils écrivent toujours le même livre pour faire plaisir au lecteurs ou pour se faire plaisir (ou, d'ailleurs, pour se rassurer) ?

Impossible de répondre à cette question. Et, d'ailleurs, quelle importance ? S'ils sont contents d'eux-mêmes et si leurs lecteurs le sont aussi, franchement, qu'est-ce que ça peut foutre ?

Oui, oui, je vous entends d'ici : "Mais s'ils écrivent de la merde ?!!!"
Eh bien, personne n'est obligé de les lire, et puis "la merde", c'est tout relatif. A cet égard, je reste très circonspect. Je prenais beaucoup de plaisir à lire des romans-photo, quand j'étais gamin. Ils stimulaient terriblement mon imagination. Si je n'en lis plus, est-ce que parce que les romans-photo d'aujourd'hui (je suis sûr qu'il en existe encore) sont "moins bons" que ceux d'hier, ou bien est-ce parce que j'ai trouvé du plaisir dans d'autres modes de narration, d'autres combinaisons de mots, d'autres sortes d'histoires ? Et est-ce que, d'une certaine manière, Oui-Oui, Le Club des Cinq et les romans-photos ne m'ont pas, chacun à leur manière, préparé à lire d'autres choses ? Est-ce que je dois m'étonner de ne plus aimer Oui-Oui ? (Ou, du moins, de ne plus y trouver le même plaisir ?)

Ainsi, quand un(e) lecture/trice me dit avoir été "déçu(e)" par Le Choeur des femmes, par exemple, alors  que La maladie de Sachs  l'avait "bouleversé(e)", je n'ai rien à répondre. Il s'est passé dix ans, j'ai changé, il ou elle a changé, ce n'est pas le même livre. Tout est différent. Tout le monde ne peut pas vivre une brève aventure flamboyante à Paris avec un(e) amant(e) et retrouver la même flamme, intacte, cinq ou dix ans plus tard à Casablanca...

Un livre, c'est l'aventure d'une nuit, d'un week-end, d'un mois. Ca ne garantit en rien qu'on aimera tous les livres de (toutes les aventures vécues avec) son écrivain. Chaque livre, c'est un risque, pour le lecteur comme pour l'écrivain. C'est comme l'amour. On n'est jamais sûr que ce sera aussi bien que la fois précédente...





Maintenant, ça ne veut pas dire que je n'ai pas des trucs, des tours de passe-passe, des chapeaux à double fond bien à moi dont j'entends faire sortir des lapins ou des rhinocéros. Mais ce ne sont pas des secrets, ni même des recettes, plutôt des coquetteries, des figures préférées, comme la posture dans laquelle un escrimeur se tient avant l'assaut, les attaques, les parades et les bottes qu'il maîtrise le mieux (avec lesquelles il se sent le plus à l'aise). J'aime bien l'analogie avec l'escrime pour des raisons à la fois littéraires, cinématographiques (mon héros de l'écran, à quinze ans, c'était Jean Marais dans Le Capitan et Le Capitaine Fracasse) et autobiographiques (j'ai fait de l'escrime entre 12 et 17 ans).

Et ces trucs, je veux bien les donner si on me les demande, ça me fera plaisir. Mais je ne suis pas sûr qu'ils soient utilisables par un autre que moi. En tout cas, ils peuvent au moins donner des idées à ceux qui me liront, ou les conforter (et ce n'est pas rien) dans l'idée que leurs trucs, leurs bottes secrètes ou leurs coffrets à double fond, valent bien les miens.

Et puis, l'idée qu'on me demande "comment je fais" m'excite car, j'en suis sûr, je vais être surpris par les questions, et en tentant d'y répondre, je vais me surprendre à décrire tout un tas de comportements d'écriture intuitifs dont je n'avais pas conscience.

Autant dire que je vous attends de pied ferme !
Messieurs, Mesdames, en garde !
J'ai des réponses. Qui a des questions ?

Martin Vingt Clercs


19 commentaires:

  1. Mille mercis pour ce post !
    Je prepare les miennes :)

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  2. Cher Martin,

    J'ai une question sur vos intentions "politiques" quand vous écrivez.

    La plupart de vos romans ont des aspects politiques (ou, plus généralement, comprennent des commentaires, sur la médecine, les rapports homme-femme, les rapports de domination, les rapports sociaux).

    Est-ce que vous vous dîtes, au moment de vous lancer: voilà, telle ou telle quetsion est une question politique importante, et je voudrais l'aborder spécifiquement?

    Ou est-ce que vous vous dîtes: je me lance dans mon histoire et, me connaissant, les observations politiques "remonteront" spontanément à la surface, au cours du récit? -

    En gros, quelle est la part d'intentionnalité dans votre intervention politique?

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  3. Je crois que mon « rhaa, mais comment il fait » le plus fréquent est un « rhaaa mais comment il fait pour que ça se lise aussi vite » - j'ai dû finir les Trois médecins et le Chœur des femmes en deux ou trois jours après les avoir eus en main, et pas faute d'avoir essayé de les économiser/savourer. D'un point de vue purement « technique », il est clair que la division en chapitres courts est un appel au « bon, allez, encore un petit dernier » « bon, il était trop court, celui-là, allez, un de plus ». Mais il est clair aussi que ça suffit pas - alors, ya un truc ? Et, en tant qu'auteur, est-ce que vous vous dites aussi « bon allez, j'en écris encore un dernier avant d'aller manger » ?

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  4. Moi la question à laquelle avec naïveté je croyais en arrêtant mon job alimentaire trouver quelques réponses et puis ce n'est pas si simple parce qu'il ne s'agit pas que de temps de la pendule tic tac mais aussi de temps au sein du cerveau et qu'on parvient à protéger de tracas intrusifs (ou pas), c'est finalement toujours la même :

    mais bon sang comment faire pour préserver le temps d'écrire ?
    (sans pour autant oublier ses enfants et laisser sa maison sombrer dans le chaos)

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  5. "-La recette d'Yquem n'existe pas! D'une année sur l'autre, la qualité est différente et la viticulture, pas une science mais un art." dit Tom B. Dunid, péremptoire, faisant de son opinion un paradigme.
    Un livre c'est une rencontre. L'on y pénètre comme dans une auberge espagnole avec ce que l'on a sur et dans soi. On le trouvera mystérieux à un age, démystifié et caduque "Vingt ans après" ou encore ceint de toute son aura.J'en relis un ancien parfois porté par le hasard du rangement ou d'un déménagement. C'est pour moi un indicateur. Suis-je resté intègre et conforme à l'adolescent plein de rêve ou ne suis-je qu' "une heure arrêtée au cadran de la montre" (salut Jean F.) incapable d'évoluer.
    "-Recentre-toi sur La Recette, Alex C."
    Quel cheminement pour écrire comme "dit" le texte précédent "être poreuse" au hasard d'une rencontre dans le métro (cf Gavalda) et chercher La Recette c'est un peu une façon de prendre du recul sur une oeuvre, parce que la béatitude admirative est inhibante.
    "Sans travail le talent n'est qu'une sale manie":Werber (ou Lèvy, ou Nothomb) c'est: "cette capacité de travail est une manie presque un talent". Pas une seule phrase émouvante et belle dans ses livres. Un travail de tacheron de journaliste scientifique bien informé.
    L'imagination? que nenni: La somme des connaissances, le recoupement des informations conduisent à une logique, une vraisemblance séduisante et possible. Donnez à n'importe quel ingénieux, un cahier des charges imposant un transport individuel abrité et autonome, il aboutira à la solution unique des quatre roues et un volant. Werber détricote les pull et avec cette laine en fait sa pelote.
    Publié, légitime, respectable, utile, utilitaire. En cela indispensable par la richesse et la qualité des informations pour ... caler l'armoire de (nos) méconnaissances.

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  6. Oh oui, "la merde" c'est très relatif.
    Et le snobisme n'est pas loin souvent...

    On voit cependant bien, je pense, quand on lit depuis longtemps, ce qui a été travaillé, et ce qui ne l'est pas, ou pas beaucoup.

    Et d'un livre qui a nécessité du travail (ou plutôt pour lequel je pense qu'il a nécessité beaucoup de travail), même si je n'aime pas, je ne dirai jamais que c'est de "la merde".

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  7. Lire, écrire, expérimenter, je crois que tout est là! Et peut-être aussi faire lire autour de soi, laisser reposer un bon moment, réécrire...
    Si on lit vos livres attentivement je crois qu'il y a déjà des éléments de réponse. En tout cas, cela m'intéresse autant de lires les questions que vos réponses.
    Pourquoi Vingt Clercs ? Vingt Clercs pour vingt bouquins? vingt approches différentes? ou autre? Est-ce une première clé de lecture , un truc pour attiser la curiosité ou faire réfléchir sur le choix d'un nom de personnage ou d'un pseudo? Encore heureux que vous n'ayez pas écrit Vain Clerc. ;-)

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  8. Comme Martine, je me pose la question de "Vingt clercs" mais je n'ai osé rien dire de peur de passer pour une idiote (vous savez, comme en classe, quand tout le monde a compris sauf soi...le honte).

    Car le château Winckler, Ok, lu dans "Plumes d'Ange" (livre que j'ai du au moins lire 10 fois, et "Légendes" autant.

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  9. @ Martine : Vingt Clercs parce que ma métaphore d'escrime m'a fait penser aux romans de Dumas, et en particulier à Monsieur de Cinq-Mars alors j'ai cherché un nom dans ce style (vous voyez, je fonctionne beaucoup par associations d'idées (en particulier pour trouver les noms de personnages)...

    @Dave : Y'aura un post rien que pour ça : idéologie/engagement politique et fiction. Merci !

    @Balise : Même chose ! Un post sur "Comment écrire un page turner (enfin, comment essayer...)"

    @Gilda : Ok : "Comment préserver le temps d'écrire..." It's a deal...

    @Dusportmaispasque et @Emmanuelle : "Pourquoi je ne crache pas sur Nothomb, Werber et Lévy (ou sur Dan Brown)"

    Bon, moi qui pensais que j'allais me reposer d'ici au Salon du Livre...

    Merci à tous/toutes (et à ceux/celles qui vont venir). You're making my day.

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  10. Vous auriez pu écrire, Martin Vin Clair aussi!
    Car il faut toujours mettre de l'eau dans son vin;-) pour voir clair. Sinon, c'est trouble.
    Merci pour ce texte.

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  11. une question hors-sujet que je vais malhonnêtement maquiller pour qu'elle passe: avez-vous besoin de ruptures de rythme pour avancer dans un roman ou au contraire d'un certain train-train? dans le premier cas, viendrez-vous dans le sud de la France lors de votre passage sur le vieux continent (ben quoi, rupture car entre Montréal et Montpellier, climat très différent, villes très différentes!)?

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  12. Je n'ai lu aucun livre des auteurs cités, ni même un des vôtres. Depuis plus de 10 ans, je ne dépasse pas les 20 ou 30 premières pages... Dernier essai en date: L'Homme-jasmin, d'Unica Zurn. Je me suis dit "Enfin un livre que je vais finir!", avant de le rendre à la bibliothèque municipale au bout de 25 pages.

    Je suis là en tant qu'écrivant, en provenance de facebook. J'aime beaucoup votre texte, sa fraîcheur dans certains paragraphes. Je vais en faire un copier-coller au cas où il disparaitrait... en texte-brut, donc sans italique et autres fioritures.

    J'aime "le lecteur a... toujours raison. Le plaisir de la lecture, c'est tellement subjectif, tellement privé, que c'est comme le sexe"
    Et le rapport aux nombres que vous développez à demi...

    Par ailleurs, le lecteur aime qu'on lui donne raison, partager sa raison d'aimer, les médias s'en chargent, c'est leur métier... débauche sexuelle à laquelle participe plus de deux personnes. L'idée même de ne pas être seul suffit à remplir la solitude.

    Et je fais un copier-coller de cette réponse au cas où elle ne serait pas retenue (attentat à la pudeur).

    Merci

    Lydde

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  13. @Zelapin : Non, pas de déplacement prévu dans le sud non plus...
    @Lydde : Voilà un texte que j'aimerais lire : "Pourquoi je ne dépasse jamais la page 25"... Si ça vous tente, il sera le bienvenu dans ces colonnes..
    @Marina : Un jour, j'ai changé l'eau en vin et tout devint clair...

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  14. @martin@marina: et....tout de Winckler?

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  15. Une question simple : plan ou pas plan ?
    Structure ou pas structure ?

    Une autre : écrivez-vous partout ? Papier, clavier, tout lieu et tout environnement ?

    Et puis : Quand l'idée est là vous faut-il absolument chaque jour vous remettre à l'ouvrage, ou faites-vous des arrêts (pour différentes raisons possibles)?

    Avez-vous plusieurs ouvrages en cours ou un seul à la fois ?

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  16. Je savais bien que j'en avais une autre. Il doit être possible de « synthétiser » l'histoire de beaucoup de romans en quelques pages, dizaines de pages. Inversement, si je me mets au clavier, quelles que soient les qualités que j'attribue aux idées de départ, je me retrouve immanquablement avec maximum 50 pages. La « synthèse », quoi. Donc, et je sais même pas si on peut répondre à ça tellement la question me paraît floue : comment détailler sans délayer ?

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  17. Vous ouvrez cette incroyable barrage et il m'est impossible de retenir la rivière des questions (sorry, vraiment du terre à terre, mais la curiosité...) .

    Pendant l'écriture d'un roman de 600 pages, comment vous repérez-vous? Comment vous vous organisez pour l'écriture? Comment décidez-vous qu'un chapitre/scene/personnage est suffisamment équilibré par rapport au total?

    A quel moment dites vous: "Ca y est, le livre est fini, je suis content."?
    Merci++

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  18. @Auramaga : c'est justement le terre à terre qui m'intéresse ici, pas la théorie littéraire ou la psychanalyse sauvage des intentions soi-disant secrètes. Donc, ne soyez pas sorry... et merci pour la question.

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