tag:blogger.com,1999:blog-5311396450603397638.post8546789865869881082..comments2024-01-31T09:13:22.522-05:00Comments on "Cavalier des touches": Décrire le désir d'écrire (2) - par GildaMartin Winckler (Marc Zaffran)http://www.blogger.com/profile/06238410507932679441noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-5311396450603397638.post-42303849748525282722009-12-13T19:13:06.125-05:002009-12-13T19:13:06.125-05:00Merci beaucoup d'avoir lu et répondu.
"S...Merci beaucoup d'avoir lu et répondu.<br /><br />"S'autoriser" est ici très concret, j'avais un job alimentaire prenant, une famille aux deux enfants petits, et avec leur père (lui-même très pris) pas les moyens de nous faire aider à l'extérieur pour le ménage. Donc : pas un gramme de temps pour l'écriture, en plus que c'était l'épuisement perpétuel.<br />Sinon il y avait aussi par double effet d'éducation : 1/ ceux qui étaient capables d'écrire c'était une autre caste dont par naissance j'étais exclue. Il n'y avait pas là d'admiration particulière comme souvent en France, non, juste : une autre planète, un autre monde, ailleurs.<br />2/ qu'écrire, au même titre que tout autre travail créatif, justement ça n'en était pas, rien que des bons à rien incapables de se rendre vraiment utiles. Et là le gosse qui se rend bien compte que s'il prend son cahier et son stylo (plume à l'époque) pour écrire une histoire à sa petite sœur ça lui prend trois plombes et plein de questions (comment ça s'écrit ce mot là ? Comment ça se dit ça ?) et que c'est beaucoup DE travail, ne pige pas que les grands trouvent que ça n'est pas DU travail. Absolument personne alentour pour servir de référence même éloignée. Pas l'internet qui permet aux belles volontés de s'affranchir des barrières. La seule profession "intellectuelle" échappant à l'opprobe et qu'on encourageait était professeur ou instituteur. <br /><br />Donc oui, s'autoriser, c'était pas gagné. Et je crois bien avoir envoyé promené plusieurs personnes dont peut-être même notre hôte alors qu'elles tentaient de m'encourager.<br />Ça m'aura pris 5 années épouvantables pour faire sauter le carcan, non sans secours déterminants (n'est-ce pas ? (sourire)), et tout ça pour arriver à peine à pied d'œuvre.<br />Mais bon, quand faut y aller faut aller.gildahttp://gilda.typepad.com/traces_et_trajets/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5311396450603397638.post-87006738026074182592009-12-10T15:19:43.421-05:002009-12-10T15:19:43.421-05:00@ Gilda: merci mille fois Gilda d'avoir répond...@ Gilda: merci mille fois Gilda d'avoir répondu à cet exercice, j'avais un peu peur qu'il ne soit pas attractif. <br />Je suis très intriguée par ce désir/besoin/impériosité de l'écriture, par les formes différentes qu'il prend chez chacun. J'ai donc attentivement lu votre texte. <br />Vous écrivez "Souvent c'est le sentiment que les histoires, les récits, préexistent ", je suis en phase avec ça, et j'ai l'impression qu<br />Vous parlez aussi de "s'autoriser" le passage à l'acte de l'écriture, si vous saviez comment cela me parle!<br />Un ami disait qu'il faut écrire quand cela vient car sinon les mots, les personnages; les histoires, les phrases "pourrissent" à l'intérieur et ne reviennent pas. <br />Je ne sais pas quoi en penser, surtout que ça ne m'arrange pas!<br />Encore merci et à Mar(c)tin aussi.zelapinhttp://zelapin.wordpress.comnoreply@blogger.com