Prendre cette liste et l'accrocher sur le frigo ou à scotcher sur ma table de nuit pour ne pas la perdre comme toutes les autres :
1- Gagner du temps, c'est ce que je vais faire désormais. C'est ce que je devrais faire. M'y atteler. Il faut que je me souvienne que la plus grande question de la journée
était de savoir quel chemin nous allions prendre avec le groupe pour arriver au sommet de la montagne. Si seulement les gens dans
ce groupe avaient été moins frileux les uns avec les autres. Mais pour qui je me prends ? J'ai été le plus froid entre tous.
2- Être plus à l'écoute des autres donc, comme je l'ai bien été avec les chevaux joueurs et peureux et les aigles aux yeux bandés du spectacle médiéval.
3- Être plus à l'écoute de moi-même, et peut-être faire plus de sport, et moins lire. Surtout moins lire des livres de supermarché.
4- Allez dans le café en bas de chez-moi et laisser sur la table mon numéro sur un bout de papier. Oser sans craintes.
Pour que la jolie serveuse le trouve avec un pourboire conséquent. Surtout ne pas présumer de quoi que ce soit. Ne plus voir un futur qui n'existe pas.
5- Me délester de l'inutile et, surtout, de la peur de l'imprévisible qui n'a eu de cesse d'alourdir ma vie, et son pas.
6- Relire Le Petit Prince pour voir s'il me change adulte, comme il m'a changé enfant.
7- Provoquer des changements anodins pour que ce que je vois dans le miroir puisse me servir un jour.
8- Téléphoner à mon père (ne pas oublier). Lui parler pour de vrai (pour une fois). Lui raconter comment le soleil brillait sur toutes les consciences pendant les vacances,
et comment j'ai été heureux d'être là-bas, sans même m'en apercevoir. Essayer de ne pas entrer dans son jeu plaintif et négatif. Pendant la conversation : focaliser sur le soleil.
Comme je l'ai reçu, lui expliquer sans paternalisme, qu'il n'est jamais trop tard, que lui aussi s'il le souhaite, peut le recevoir.
Sundog
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jeudi 8 avril 2010
Partir, revenir (exercice n°12, 7) - par Gilda F.
(Pour moi ce serait
dans un train. Il reviendrait d'au nord. Et puis ça serait après 8
jours et pas 10, c'était prévu 10 et puis voilà, ça n'aurait pas
été, alors la mort dans l'âme la femme aurait raccourci son
séjour)
Prendre la décision qui s'impose quant à cet amour que Zangra a mis en route mais qu'au bout du compte il n'éprouve pas ; cesser de se demander pourquoi il a fait ça.
Gagner enfin sérieusement au loto afin de l'aider néanmoins à sortir de sa mouise et mettre aussi hors d'eau les miens ; je ne suis ni éternelle ni fortunée. Il ne mérite pas la faillite dans laquelle il tombe.
(Re)trouver rapidement un amant compétent (et en forme) ; ou tellement mieux, un amoureux. Ne plus se soucier de Zangra puisqu'il ne le veut pas.
Achever fissa « Sans nouvelles », avancer vite « Café vanille, brasse papillon » et le difficile chantier EPAA. Ouvrir enfin le blog sur la vie quotidienne avec une part de thalassémie. Si je peux être encore un peu utile aux autres c'est là.
Ranger l'appartement, sont à retrouver tant de papiers officiels considérés comme importants ; j'aurais des ennuis si ça traîne.
Pour le bien qu'ils m'ont fait quand c'était réciproque, ne cesser d'aimer ni Jef, ni Marieke, ni non plus Zangra. Bien sûr ce n'est plus possible de la même façon. En être consciente sans pour autant nous renier. Ne pas laisser les dragons l'emporter. Pas les dragons, jamais. Seconder Florence.
Cesser de ne faire que donner, se préserver, ménager ses propres forces, apprendre enfin à recevoir.Gilda F.