Un jour, j'ai déjeuné avec Bernard Werber. Nous avions tous les deux été invités à un débat par une des animatrices du magazine Muze, l'écrivaine Stéphanie Janicot. Je confie à BW que l'un de mes fils, 17 ou 18 ans à l'époque, dévore ses livres les uns après les autres. BW me répond drôlement : "C'est vrai ? Quand je pense que j'ai tant de mal à les faire lire au mien !"
J'ai bien compris sa frustration, mais je me suis rendu compte que je n'avais jamais écrit pour faire lire mes bouquins à mes enfants. Bien sûr, j'ai écrit des contes pour enfants dont certains que j'ai enregistrés sur CD et ils étaient presque toujours inspirés par eux, mais en dehors de ça, et des bouquins sur les super-héros ou les séries (auxquels certains des plus grands ont d'ailleurs collaboré), et dont je pensais qu'ils jetteraient un oeil dessus plus par intérêt pour les séries que pour ma prose, je n'ai jamais spécialement attendu que mes enfants lisent mes livres.
Pourtant, au fil des années, l'un ou l'autre des plus grands ont lu La Maladie de Sachs, Les Trois Médecins, certains romans policiers (le "Poulpe", en particulier), la "Trilogie Twain". D'un point de vue général, comme un auteur reçoit un certain nombre d'exemplaires d'auteur (une vingtaine, le plus souvent), il y a toujours un exemplaire pour chacun de mes enfants. Mais quand j'ai commencé à publier je leur ai toujours dit que je leur donnais un exemplaire de mes livres pour qu'ils l'aient, mais qu'ils ne devaient jamais se sentir obligés de les lire. Que ces livres, je les écrivais pour gagner ma vie et les élever (entre autres), pas pour qu'ils se sentent obligés de les lire. Mon seul souhait c'est que dans vingt ou trente ans, ou après ma mort (oui j'ai l'intention de tenir encore trente ans), l'un de mes enfants ou l'un des leurs s'ils en ont, en feuilletant l'un de mes bouquins, se dise "Eh, c'était pas déshonorant, ce qu'il écrivait, le vieux..."
L'un de mes plus jeunes fils me demande systématiquement un exemplaire signé depuis qu'il est tout petit, même s'il ne le lit pas, pour en avoir un à lui. Un jour, il a voulu lire Le Numéro 7 et s'y est préparé en regardant tout la série Le Prisonnier (en hommage de laquelle LN7 a été écrit). Après avoir terminé la série et le roman, il m'a dit : "Mais, dis-donc, tu ne t'es pas inspiré d'un roman de SF que tu m'as fait lire, Terminus les étoiles ?" et je lui ai dit qu'il y avait effectivement des ressemblances, tout simplement parce que le NUméro 7 et The Stars My Destination (titre original de Terminus... - et j'en profite pour dire que le titre français est, pour une fois, tout simplement génial) puisent à la même inspiration, à savoir... Le Comte de Monte-Cristo de l'increvable Alexandre Dumas père.
J'étais heureux qu'il me fasse ce commentaire, et qu'il voit la filiation entre les romans, la série et mon propre bouquin, afin qu'il sache que mon inspiration ne vient pas du néant, mais de mes propres lectures.
Plusieurs de mes enfants ont lu Légendes et Plumes d'Ange, il me semble, ne serait-ce que parce que ça leur a apporté des éclairages sur ma famille et ma vie passée, et je pense que les plus jeunes, un jour, les liront peut-être. En tout cas, je suis heureux de les avoir écrits pour qu'ils puissent un jour avoir accès à des souvenirs, des informations, des réflexions qui me paraissent importantes, même si je ne suis plus là pour les leur confier de vive voix. (Tiens, voilà encore une très bonne raison d'écrire, même si on n'est pas assuré d'être publié : laisser les histoires qu'on n'a pas pu passer directement.)
Tout récemment, deux de mes fils ont lu Le Choeur des femmes.
L'un d'eux, qui a vingt ans, m'a dit que ça lui avait plu "même si ce n'est pas le genre de livre qu'il lit d'habitude" (il lit plutôt de la SF et de l'Heroïc Fantasy). Mais il l'a lu spontanément et manifestement, ça ne l'a pas ennuyé.
L'autre, qui a six ans de plus, m'a appelé hier soir après m'avoir envoyé un message enthousiaste pour me dire quel plaisir il avait pris à le lire. Ce qu'il y avait de plus merveilleux dans ce qu'il me disait, c'est qu'il avait vu toutes les allusions, toutes les ficelles, et que précisément, c'est ce qu'il avait adoré - y compris la fin "rocambolesque" : "Eh bien heureusement qu'elle est rocambolesque, c'est ça que j'aime, justement, que ça bouge, que ça remue, que ce soit émouvant !" (Enfin, il n'a pas dit ça comme ça, mais c'est ce que ça voulait dire.)
Il m'a dit aussi que c'était un livre plus optimiste que les précédents, et je lui ai dit que j'étais d'accord, et que d'ailleurs, si on lit mes "romans médicaux" dans l'ordre de parution, ils vont du plus noir (La Vacation) au plus optimiste (Le CDF). La fin du CDF n'est pas seulement optimiste, elle est "on the upbeat" comme on dit en anglais - euphorique. ("Libérée", a dit MPJ quand je lui ai rapporté la conversation.)
Ca m'a touché, évidemment, que l'aîné de mes fils (qui paraît-il me ressemble physiquement beaucoup...) aime ce livre encore plus que les précédents.
Et ça m'a fait plaisir de penser qu'à mesure que j'avance, mes livres sont de plus en plus euphoriques et libérés.
Dans le message qui a précédé son appel, mon fils m'a demandé "C'est quand la nomination pour le Fémina ?" Je lui ai répondu que les listes de prix littéraires étaient closes et que le livre n'avait figuré sur aucune, ce qui n'a rien d'inhabituel : Les Trois Médecins est le seul de mes romans qui ait figuré, très brièvement, sur une liste des prix de l'automne, la première sélection du Fémina, en 2004.
Mais j'ai ajouté que je n'ai pas de quoi me plaindre, puisque le livre est lu et que son enthousiasme, en plus des messages que je continue à recevoir tous les jours de lectrices et d'un nombre croissant de lecteurs du CDF, vaut tous les prix littéraires.
Bon, je le répète, je n'écris pas pour mes enfants (et parfois je rougis d'embarrassement à l'idée que mes enfants lisent certaines scènes ou certaines phrases de mes livres). Mais quand l'un d'eux me dit qu'il a aimé l'un de mes bouquins, pourquoi cacher que j'en suis très fier ?
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samedi 31 octobre 2009
Je me souviens (5) - par Zelapin
Tout d’abord, je me souviens que wikipédia m’a bien aidée sur ce coup-là, en 2009, me fournissant plein d’explications sur ces souvenirs de Georges Perec et l’inspirateur de cette forme (Joe Brainard «I remember »).
1 Je me souviens qu’en 1969, il est survenu au moins deux évènements majeurs, dont l’un a plus particulièrement affecté la vie jusqu’alors paisible de mon frère.
2/ Je me souviens avoir été vieille et avoir pleuré tous les soirs pendant deux mois, à la maison de retraite, quand la veilleuse était passée. En plus, j’aimais pas son parfum.
3/ Je me souviens avoir pensé qu’il était trop tôt pour te perdre, toi mon père, que je n’étais pas prête, alors que je ne suis plus mais plus du tout une enfant. C’était en mai 2007, quand cet interne aux urgences a parlé d’une énorme masse en face post du pancréas.
4/ Je me souviens avoir aimé la version de L.P., chirurgien viscéral, quand il a préféré t’envoyer au CHU pour qu’on puisse éventuellement emboliser cette « durite », qui n’avait rien d’une tumeur. J’ai aimé ce changement de diagnostic, j’ai aimé ne pas en avoir voulu à l’interne, je me suis trouvée terrible dans ma généreuse mansuétude. C’est pas souvent.
5/ Je me souviens des émissions de télé animalières qu’on regardait avec P. (mon frère), dont on imitait certains protagonistes. Ah, la danse nuptiale de la grue bleue du Nil (cherchez pas…) à 6 et 11 ans, en pyjama dans le salon…
6/ Je me souviens quand à sept ans j’étais Michel Sardou, que je rentrais sur scène et que les projecteurs m’éblouissaient. Juste après ça, je n’étais plus lui. Je voulais la sensation, pas le vécu.
(je me souviens de la mort de Claude François, que je n’aimais pas, le jour de la kermesse sur le terrain de sport)
7/ Je me souviens de la détresse de cette petite fille qui ne s’était pas vue grandir et qui avait écrit une lettre à cet andouille de G.B.. Il s’était fait choper par sœur J., qui en a fait tout un pataquès. La détresse est venue après, quand elle a été considérée comme une pestiférée et que la confiance s’en est allée. Elle s’est mise à vouloir correspondre à sa nouvelle image de trainée, sans réel succès malgré les coups foireux. Les sœurs lui ont adressé un courrier stupide dans l’été, disant qu’elles avaient prié pour qu’elle ne devienne pas péripatéticienne. Ca a marché, elle ne l’est toujours pas ! L’année d’après, en sixième, elle n’était plus l’extra-terrestre, d’autres qu’elle étaient réglées, d’autres qu’elle mesuraient plus d’un mètre cinquante.
8/ Je me souviens de Buenos-Aires et de cette première manche gagnée. Je me souviens de P.B. sur le bateau-comité, visiblement heureux qu’une petite française qui paie pas de mine s’octroie une première place. Mais peut-être est-ce une pure interprétation. M‘en fous, je m’en souviens.
9/ Je me souviens qu’il m’était pendant longtemps totalement inaccessible l’état d’esprit qui animait ma mère quand elle me proposait la moitié de son dessert « parce-que ça lui faisait plaisir ».
Si je suis honnête, j’avoue que cela m’est encore inaccessible pour au moins deux desserts sur trois (prototype de mère indigne).
10/ Je me souviens du choc à la lecture de Marcel Pagnol en ce1, puis de « L’ herbe bleue » (lu trop tôt, je sortais de là malade, comme si c’était moi qui fumais, j’en venais à éviter le regard de mes parents, de crainte qu’ils ne découvrent quelque chose…que je ne faisais pas). Je sais que c’est à ce moment-là que j’ai pensé que je lirais toujours. A ce jour, à la question « peste ou choléra » qui me demande de choisir entre la paraplégie et la cécité, je réponds paraplégie. Je sais qu’on peut entendre la littérature, mais la percevoir par moi-même, par mes propres sens, c’est essentiel. (fishtail end, pour pas faire trop long !)
1 Je me souviens qu’en 1969, il est survenu au moins deux évènements majeurs, dont l’un a plus particulièrement affecté la vie jusqu’alors paisible de mon frère.
2/ Je me souviens avoir été vieille et avoir pleuré tous les soirs pendant deux mois, à la maison de retraite, quand la veilleuse était passée. En plus, j’aimais pas son parfum.
3/ Je me souviens avoir pensé qu’il était trop tôt pour te perdre, toi mon père, que je n’étais pas prête, alors que je ne suis plus mais plus du tout une enfant. C’était en mai 2007, quand cet interne aux urgences a parlé d’une énorme masse en face post du pancréas.
4/ Je me souviens avoir aimé la version de L.P., chirurgien viscéral, quand il a préféré t’envoyer au CHU pour qu’on puisse éventuellement emboliser cette « durite », qui n’avait rien d’une tumeur. J’ai aimé ce changement de diagnostic, j’ai aimé ne pas en avoir voulu à l’interne, je me suis trouvée terrible dans ma généreuse mansuétude. C’est pas souvent.
5/ Je me souviens des émissions de télé animalières qu’on regardait avec P. (mon frère), dont on imitait certains protagonistes. Ah, la danse nuptiale de la grue bleue du Nil (cherchez pas…) à 6 et 11 ans, en pyjama dans le salon…
6/ Je me souviens quand à sept ans j’étais Michel Sardou, que je rentrais sur scène et que les projecteurs m’éblouissaient. Juste après ça, je n’étais plus lui. Je voulais la sensation, pas le vécu.
(je me souviens de la mort de Claude François, que je n’aimais pas, le jour de la kermesse sur le terrain de sport)
7/ Je me souviens de la détresse de cette petite fille qui ne s’était pas vue grandir et qui avait écrit une lettre à cet andouille de G.B.. Il s’était fait choper par sœur J., qui en a fait tout un pataquès. La détresse est venue après, quand elle a été considérée comme une pestiférée et que la confiance s’en est allée. Elle s’est mise à vouloir correspondre à sa nouvelle image de trainée, sans réel succès malgré les coups foireux. Les sœurs lui ont adressé un courrier stupide dans l’été, disant qu’elles avaient prié pour qu’elle ne devienne pas péripatéticienne. Ca a marché, elle ne l’est toujours pas ! L’année d’après, en sixième, elle n’était plus l’extra-terrestre, d’autres qu’elle étaient réglées, d’autres qu’elle mesuraient plus d’un mètre cinquante.
8/ Je me souviens de Buenos-Aires et de cette première manche gagnée. Je me souviens de P.B. sur le bateau-comité, visiblement heureux qu’une petite française qui paie pas de mine s’octroie une première place. Mais peut-être est-ce une pure interprétation. M‘en fous, je m’en souviens.
9/ Je me souviens qu’il m’était pendant longtemps totalement inaccessible l’état d’esprit qui animait ma mère quand elle me proposait la moitié de son dessert « parce-que ça lui faisait plaisir ».
Si je suis honnête, j’avoue que cela m’est encore inaccessible pour au moins deux desserts sur trois (prototype de mère indigne).
10/ Je me souviens du choc à la lecture de Marcel Pagnol en ce1, puis de « L’ herbe bleue » (lu trop tôt, je sortais de là malade, comme si c’était moi qui fumais, j’en venais à éviter le regard de mes parents, de crainte qu’ils ne découvrent quelque chose…que je ne faisais pas). Je sais que c’est à ce moment-là que j’ai pensé que je lirais toujours. A ce jour, à la question « peste ou choléra » qui me demande de choisir entre la paraplégie et la cécité, je réponds paraplégie. Je sais qu’on peut entendre la littérature, mais la percevoir par moi-même, par mes propres sens, c’est essentiel. (fishtail end, pour pas faire trop long !)
Je me souviens (4) - par Hervé K.
- Je me souviens d'un dessin animé que je regardais quand j'avais quatre ans ;
- Je me souviens d'un cartoon aux personnages pas très bien animés dont ma sœur et moi singions la manière de danser en nous tordant de rire;
- Je me souviens d'une cassette de Thriller reçue en cadeau d'anniversaire un Mercredi Matin, avant de partir au basket;
- Je me souviens du duo "The Girl Is Mine", qu'un pote et moi imitions en prenant des voix exagérément suaves;
- Je me souviens du vidéoclip de Bad et de cette image où Michael se passe la main (habillée d'une mitaine) sur la bouche, avec une tronche pas possible envoyant le message "ne me faites pas chier";
- Je me souviens d'un téléfilm en plusieurs parties sur la famille Jackson qui était passé pendant des vacances de Noël;
- Je me souviens avoir lu au supermarché la bande dessinée adaptée de ce téléfilm;
- Je me souviens d'un épisode de "Arnold et Willy" (ou "Ricky La Belle Vie", je ne suis plus sûr) avec Michael en guest star. Mais peut être était ce un sosie;
- Je me souviens de ma sœur qui fait un stage de danse animé par Nadir, un des danseurs du vidéoclip de "Bad";
- Je me souviens des questions que je me posais sur le sens des paroles de "Dirty Diana";
- Je me souviens de la voix de femme au début de "Liberian Girl" que ma sœur répétait en boucle jusqu'à me rendre dingue;
- Je me souviens de la chanson "Bad" dont j'écoutais l'introduction en boucle, juste parce qu'elle était particulièrement efficace;
- Je me souviens à quel point Michael Jackson m'a fait faire des choses en boucle et des imitations;
- Je me souviens que le réalisateur de "Bad" est Martin Scorsese, un de mes réalisateurs préféré;
- Je me souviens d'avoir manqué l'épisode de Cold Case utilisant "Man In The Mirror";
- Je me souviens de ce collègue qui faisait avec moi des concours de Moon Walk et de levés de mollets à la "Beat It".
- Je me souviens de Michel Jacques Sonne, le président du fan club de Michaël Jackson, dans "Nulle Part Ailleurs".
- Je me souviens à quel point je faisais chier mes voisins de résidence universitaire en écoutant ... en boucle ... "ABC" et "I Want You Back"
- Je me souviens avoir, lors d'un mariage, participé à une Soul Train line sur une chanson des Jackson Five, mais je ne me rappelle plus laquelle.
- Je me souviens avoir prêté attention sur le tard à "The Love You Save" et décidé que c'était ma chanson favorite des Jackson Five.
- Je me souviens d'un cartoon aux personnages pas très bien animés dont ma sœur et moi singions la manière de danser en nous tordant de rire;
- Je me souviens d'une cassette de Thriller reçue en cadeau d'anniversaire un Mercredi Matin, avant de partir au basket;
- Je me souviens du duo "The Girl Is Mine", qu'un pote et moi imitions en prenant des voix exagérément suaves;
- Je me souviens du vidéoclip de Bad et de cette image où Michael se passe la main (habillée d'une mitaine) sur la bouche, avec une tronche pas possible envoyant le message "ne me faites pas chier";
- Je me souviens d'un téléfilm en plusieurs parties sur la famille Jackson qui était passé pendant des vacances de Noël;
- Je me souviens avoir lu au supermarché la bande dessinée adaptée de ce téléfilm;
- Je me souviens d'un épisode de "Arnold et Willy" (ou "Ricky La Belle Vie", je ne suis plus sûr) avec Michael en guest star. Mais peut être était ce un sosie;
- Je me souviens de ma sœur qui fait un stage de danse animé par Nadir, un des danseurs du vidéoclip de "Bad";
- Je me souviens des questions que je me posais sur le sens des paroles de "Dirty Diana";
- Je me souviens de la voix de femme au début de "Liberian Girl" que ma sœur répétait en boucle jusqu'à me rendre dingue;
- Je me souviens de la chanson "Bad" dont j'écoutais l'introduction en boucle, juste parce qu'elle était particulièrement efficace;
- Je me souviens à quel point Michael Jackson m'a fait faire des choses en boucle et des imitations;
- Je me souviens que le réalisateur de "Bad" est Martin Scorsese, un de mes réalisateurs préféré;
- Je me souviens d'avoir manqué l'épisode de Cold Case utilisant "Man In The Mirror";
- Je me souviens de ce collègue qui faisait avec moi des concours de Moon Walk et de levés de mollets à la "Beat It".
- Je me souviens de Michel Jacques Sonne, le président du fan club de Michaël Jackson, dans "Nulle Part Ailleurs".
- Je me souviens à quel point je faisais chier mes voisins de résidence universitaire en écoutant ... en boucle ... "ABC" et "I Want You Back"
- Je me souviens avoir, lors d'un mariage, participé à une Soul Train line sur une chanson des Jackson Five, mais je ne me rappelle plus laquelle.
- Je me souviens avoir prêté attention sur le tard à "The Love You Save" et décidé que c'était ma chanson favorite des Jackson Five.